De petites fleurs simples, de 4 cm à peine, oranges en boutons, puis s’ouvrant jaunes avant de se teinter d’un joli vieux rose violacé à maturité, avec un bouquet d’étamines dorées.
Ces nuances fantaisistes aux teintes lumineuses, fraîches et joyeuses, lui ont valu son nom : ‘Plaisanterie’! C’était bien trouvé Monsieur Lens!
Créé par Louis Lens, ‘Plaisanterie’ a des parents célèbres : ‘Trier’ et ‘Mutabilis’, un rosier de Chine.
Ses fleurs parfumées, aux coloris changeants, sont d’ailleurs souvent comparées à celles de ‘Mutabilis’, mais elles sont plus petites et tiennent beaucoup plus longtemps.
Sa résistance au froid est correcte mais peut mieux faire (-12° à -15°)… Cela suffit pour l’installer dans nos région aux hivers plus rigoureux, du moment qu’il est abrité des vents froids en hiver.
Il tient sans doute sa robustesse et sa vigueur de ‘Trier’, son autre parent car ‘Mutabilis’, lui, manque un peu de rusticité!
Ses floraisons se succèdent toute la saison, de juin à septembre-octobre.
Il se plaît au soleil ou à mi-ombre. En pleine lumière, la teinte orangée passe plus vite qu’en situation légèrement ombragée.
Il est parfait pour réaliser des bouquets champêtres qui ont une bonne tenue en vase.
Il forme un buisson vigoureux, de 120 à 150 cm en tout sens, avec des tiges rougeâtres et un fin feuillage qui a une très bonne résistance aux maladies.
Où l’installer?
C’est un arbuste de 150 cm en tout sens. Sa silhouette souple et ronde est facile à intégrer dans un massif de vivaces ou en isolé, au soleil ou à l’ombre légère.
Ses nuances de couleurs permettent de nombreuses associations avec des teintes roses, carmin, jaune, abricot… Les fleurs lumineuses ressortent bien sur un fond de feuillage vert foncé ou pourpre.
Personnellement, j’aime marier les rosiers à fleurs simples avec des roses doubles, des petites avec des grandes…
Je choisirais donc un rosier à fleurs pleines, moyennes à grandes, pour lui tenir compagnie…
Entretien
Laissez le pousser à sa guise et contentez vous de prélever les bouquets fanés.
De toute façon, il n’apprécie pas les tailles trop sévères.
Plantation
La période idéale de plantation des rosiers est l’automne (novembre-décembre).
On peut encore planter jusque mars tous les rosiers en racines nues et même toute l’année pour les rosiers en pot mais il faudra davantage surveiller les arrosages en cas de plantation tardive.
Si votre terrain est calcaire, un porte greffe LAXA vous évitera des problèmes de chlorose. (Les feuilles deviennent jaune verdâtre).
SI j’avais un grand jardin, avec plein de place, je planterais certainement ‘Plaisanterie’! Et ce n’est pas une blague!
J’aime les roses simples alors ce rosier me plait.
Il prend trop de place malheureusement.
Bonne semaine que j’espère moins chaude et peut-être arrosée, on peut rêver !
C’est un rosier magnifique ! A mon avis bien plus résistant au gel qu’on le dit car ici, il n’en a jamais souffert. Il n’est jamais sans fleurs : même si on ne coupe pas les bouquets fanés, il n’attend pas pour refaire de nouvelles petites grappes de boutons. J’aime beaucoup sa couleur changeante, plus prononcée en juin qu’en fin de saison. Et si je le laissais s’exprimer librement, il pourrait être conduit en petit grimpant. Heureusement pour moi, il accepte de se laisser maîtriser dans des proportions qui conviennent à mon petit jardin sans sembler étriqué. Bonne journée, Malo !
Hello Malo
il est superbe ce plaisanterie !
Je ne l’ai pas mais j’ai son parent Mutabilis depuis de nombreuses années et que j’adore !
Il fleurit sans interruption de Mai à décembre ,il accepte tout ,même mes tailles intempestives quand il dépasse vraiment les bornes(il est géant chez moi ) .Il est bien plus résistant au froid qu’on ne le dit !Je ne coupe pas les fleurs fanées et il remonte tout de suite .
On m’avait dit que dans le Nord il ne serai jamais très beau et pourtant c’est mon plus beau rosier !
Bonne journée !
Même réflexion. Il est planté dans un endroit du jardin à l’ombre de novembre à mars et il continue à fleurir, supporte bien le froid et pousse joyeusement ( en passe de devenir géant aussi chez moi). Et j’habite en Bourgogne où les hivers sont assez marqués.
Bonne journée , Malo, et merci pour ce blog .
Je l’ai découvert à Vasterival. J’avais bien envie de craquer, mais j’ai vu qu’il devient grand!
On le maintient très bien dans des dimensions raisonnables par la taille, sans qu’il n’ait l’air « godiche », Claudine !
Bonjour,
Je suis un peu inquiète en lisant tous ces commentaires car on me l’a vendu comme un rosier grimpant et je n’ai pas la place (là où je prévois de le mettre) de le laisser s’exprimer en tout sens car il sera le long d’un mur, au fond d’un parterre déjà bien rempli.
Est-il « maîtrisable » ??
Merci d’avance de vos conseils à tous !
Nathalie
Bonsoir,
Oui je pense que vous devriez pouvoir le maîtriser et le conduire en petit grimpant si vous avez quelques notions de taille 😉
Bonjour,
Pardon de ne pas vous avoir remercié tout de suite pour cette réponse rapide et rassurante 🙂
On va voir ce que ça donne (et si j’arrive à me former suffisamment sur la taille des rosiers pour le maîtriser sans le saccager…).
Encore un grand merci !