Dans mon jardin, j’ai du beau monde! De la noblesse messieurs, dames! Eh oui!
Un comte, une duchesse, l’une ou l’autre princesse, dont une avec son époux, des reines aussi…

Et ma foi, celle-ci a de quoi me plaire avec son beau feuillage grisâtre velouté.
Même sans fioritures, son habit est remarquable lors de la floraison de juin. Ensuite, il est parfois légèrement sensible au marsonia…

Quand la Reine des Violettes pique de roses son manteau, on tombe en pâmoison devant leurs nuances de rose violet pourpre.
Les fleurs, bien doubles, en rosettes, avec des reflets plus clairs, font penser à celles des rosiers galliques.

Et quand son parfum nous frôle, on tombe à genoux, conquis, aux pieds de sa majesté!

Mais comme toute Reine qui se respecte, celle-ci est exigeante!  Madame aime le soleil, une bonne terre, de l’engrais et en prime, la suppression des fleurs fanées! Mais avouons qu’elle le vaut bien!

Bienveillante, la belle dame forme un buisson souple et pratiquement sans épines, c’est pourquoi je l’ai planté là, au bord de la terrasse qui était avant l’emplacement de la piscine autoportante.

Le rosier, vigoureux, a poussé à vive allure dès la première année.

Je l’ai associé aux rosiers ‘Ann Endt’, ‘Thérèse Bugnet’, ‘Castor’, ‘Yolande d’Aragon’ et ‘William & Catherine’. Quand je vous disais que j’avais du beau monde!

Reine des Violettes, hybride remontant (Millet-Mallet 1860), 1,50 m et +, remontant, vigoureux, sain, rustique à -20°.