Plusieurs petits crapauds ont été découverts enfoui dans la terre meuble du composte, au fond du jardin personnel d’André Eve. Ils y avaient creusé des sortes de terriers.
Sans nul doute dérangés par les jardiniers, en cette fin février, ils ont été déposés avec soin dans un autre coin du jardin où ils pourront se planquer tranquilles jusqu’en avril, quand débutera la saison des amours…
Nous avons identifié le crapaud accoucheur notamment grâce à quelques caractéristiques particulières: il mesure environ 4 cm, sa peau est granuleuse, de couleur gris-brun-vert olive, et il a de gros yeux proéminents et globuleux dont la pupille dessine comme une fente verticale dans l’iris doré veiné de noir.
Le mâle chante tout l’été pour attirer les femelles. Son chant, qui ressemble au son d’une flûte, lui a aussi valu le surnom de Crapaud musicien.
L’alyte se distingue par le fait de s’accoupler sur la terre ferme alors que la plupart des amphibiens s’accouplent dans l’eau.
On l’appelle Alyte accoucheur car le mâle étreint la femelle pour l’aider à pondre.
Ensuite, ce sont les mâles qui portent les œufs.
La femelle pond 2 à 4 fois par an. Le mâle, véritable Don Juan, peut courtiser plusieurs dames à la fois et porter simultanément les pontes de deux, voire de trois femelles !
Il porte le chapelet d’œufs entortillé autour de ses pattes arrières, pendant plusieurs semaines, et en prend grand soin, les humidifiant quotidiennement en les trempant dans l’eau, jusqu’au moment de l’éclosion.
Alors seulement, il les dépose dans un point d’eau où les têtards poursuivent leur croissance, souvent jusqu’à l’été suivant. Au printemps, ceux-ci peuvent mesurer plus de 8 cm de long.
L’alyte aime se cacher entre les pierres mais il n’est pas rare que les jardiniers bénévoles trouvent dans le jardin un de ces messieurs portant plein d’œufs accrochés autour des pattes arrières, qui se dore la pilule au pied d’un mur ensoleillé…
On en observe régulièrement, depuis bientôt 8 ans.
Il semble en effet que les alytes sont fidèles à leur site de reproduction et on comprends qu’ils se plaisent dans le merveilleux jardin d’André Eve!
Le petit bassin de ce jardin de ville suffit parfaitement pour les accueillir…
Opportuniste, il se nourrit de toutes sortes d’insectes, araignées, mille-pattes, larves, limaces, lombrics….
Références : notrenature.be
vienne-nature.fr
Natagora.be
pas très joli mais quels yeux….encore une merveille de la nature !
Quel joli habitant que ce papa poule ! Quand j’avais un petit bassin naturel, la grenouille rousse aimait beaucoup mon jardin… et les tritons alpestres aussi. Avec une fontaine, c’est différent! Bon dimanche.
très joli crapaud, en général, ils ne le sont guère
Très intéressant, merci Malorie
Bon WE
@catherinecoteterres
MERCI pour ce documentaire précis, raconté comme une belle histoire ! Protégeons tous ces petits êtres cachés mais bien présents qui oeuvrent à la survie de ceux qui souvent cherchent à les éliminer .
C’est beau toute cette diversité dans le jardin d’André Eve !
J ai sursaute quand j en ai decouvert un dans un sac de terreau
Vous lui avez fait un bisou au moins ?!
Il y a de quoi être surpris ! S’est-il transformé en prince charmant ?
Ici nous avons vu la première grenouille dans le bassin il y a une dizaine de jours mais depuis plus rien. Il fait trop froid. L’année dernière la première ponte datait du 22 février.
Ah j’adore ❤️ s’il en a été vu avec les oeufs c’est que c’est cette espèce, ce sont les seuls à faire ça. Il aurait peut-être fallu les re enfouir, mais il ne fait plus trop froid.