Parfois, quand il fait très chaud, j’observe l’une ou l’autre guêpe en train de boire longuement l’eau du bassin.  En fait, j’ai lu qu’elles recrachent l’eau sur les parois du nid pour le refroidir. Pas bêtes ces petites bêtes!

Les guêpes sont habituellement rayées de jaune et de noir. Il en existe un grand nombre d’espèces qui se ressemblent beaucoup.

Les Polistes se reconnaissent à leurs longues pattes jaunes qui pendent à l’arrière pendant le vol, ainsi qu’à leurs antennes en massue jaune-orangé (alors que celles des autres genres de guêpes sont noires).
La tête porte deux grands yeux noirs.
Leur abdomen est glabre et nettement plus mince et allongé que chez la guêpe commune, avec une extrémité pointue. Une vraie « taille de guêpe »!
Les ouvrières ont un aiguillon venimeux (invisible car rétractile).

Elle n’est pas agressive de manière générale et elle se sert très rarement de son aiguillon mais il vaut quand même mieux ne pas s’approcher trop vivement, ni trop près du nid, car elle pourrait attaquer pour le défendre, et la piqûre est très douloureuse!
L’aiguillon est lisse, ce qui lui permet de le retirer une fois planté. Il peut donc servir plusieurs fois jusqu’à ce que la victime chasse la guêpe. Aïe, ouille, Aïe!

La guêpe poliste n’est pas une butineuse mais bien une prédatrice ! C’est une carnivore qui chasse activement larves, moustiques, chenilles, mouches, araignées… qu’elles broie et réduit en bouillie afin de nourrir les larves. Elle est donc d’une aide précieuse pour nous débarrasser de certains nuisibles.

Le nid, aérien, dépasse rarement la taille d’une main ouverte et n’est constitué que d’une seule galette, mais il peut contenir entre 15 et 200 guêpes.
Il est fabriqué en « papier mâché », à partir de cellulose prélevée sur du bois mort.  Les alvéoles du nid ne sont pas cachées par une paroi enveloppante.
Souvent, les polistes attachent leurs nids par le biais d’un pédoncule, à une clôture, sur une branche d’arbre ou d’arbuste, sur une brindille, sous une tuile du toit ou dans l’encadrements d’une fenêtre, etc.

Au printemps, une seule guêpe construit un nid hexagonal de 20 à 30 cellules juxtaposées destinées à accueillir les oeufs.
Elle est souvent rejointe par quelques autres reines qui viennent lui filer un coup de main. Mais ces jeunes auxiliaires perdent graduellement leur capacité à se reproduire et, entre-temps, la vraie reine fondatrice dévore les œufs qu’elles pondent.
Deux mois après, les ouvrières s’activent pour couver les oeufs de la « vraie reine » et entretenir le nid.
Certaines ouvrières deviennent fertiles et s’accouplent avec les mâles vers la fin de l’été.
En automne, La colonie se disperse avant l’hivernage, pour redémarrer un nouveau cycle au printemps.
Les mâles et les ouvrières meurent dès les premières gelées.