Mai, c’est le mois des ancolies, bien que leur floraison commence en avril.
J’en ai beaucoup au jardin. Elles se ressèment spontanément, s’installent où bon leur semble, s’hybrident naturellement… et sont autant de très jolies surprises qui se mêlent harmonieusement aux rosiers et aux vivaces.
Au soleil ou à mi-ombre, elles comblent des trous dans les massifs sans prendre trop de place car même si le feuillage évasé s’étale bien, il reste léger.
La forme plus classique, la plus connue, c’est la fleur d’ancolie avec ses éperons plus ou moins longs à l’arrière des pétales formant le calice souvent cylindrique. J’adore son esprit « Jardin de grand-mère ».
Dès qu’elles fanent et que les capsules de graines sont mûres, bien sèches, je les éclate et répands les graines alentours…
Les hybridations naturelles sont souvent charmantes : les formes et couleurs varient, certaines lèvent la tête, d’autres baissent le nez, certaines ont plusieurs jupons plus ou moins froufroutants.
Je suis fan aussi de celles en forme de doubles pompons comme les « Barlow ».
Dans la famille Barlow, il y a ‘Blue Barlow’, ‘Black Barlow’ et ‘Nora Barlow’. Je les adore toutes les trois!
Il faudrait isoler les différentes variétés pour les préserver de l’hybridation « sauvage », mais moi j’aime bien découvrir des sauvageonnes dans mes massifs!
Ces ancolies lilacées, très douces, étaient ma surprise de 2018 et je suis toujours ravie de retrouver ces tons pastel.
Celle-ci est une nouvelle ancolie hybride de cette année…
Vivace rustique (-20°), l’ancolie des jardins mesure de 30 cm à 1m selon les variétés. Elle prospère tant au soleil qu’à l’ombre, dans un sol ordinaire léger et humifère.
Parfois sensible à l’oïdum, il suffit de couper le feuillage atteint pour favoriser l’apparition d’un nouveau feuillage pimpant! Notez toutefois leur toxicité! Les graines contiennent des alcaloïdes et la sève peut entraîner des brûlures cutanées.
La racine est pivotante ce qui explique qu’il est assez difficile de transplanter une ancolie. Mieux vaut le faire quand le plant est très jeune.
Mais le mieux est, je pense, de les semer en place en automne, quand les graines sont à maturité sur les tiges sèches.
C’est vraiment une fleur que j’adore, si naturelle, généreuse et facile!
Je les adore, ces vagabondes. Chez moi, elles finissent invariablement en robe violet sombre… sauf une ou deux par année. Mais cela n’est pas pour me déplaire!
Belle variété chez toi – évidemment! 🙂
J’en ai partout aussi et toutes celles que tu montres semblent issues de mon jardin !
Dès la fin de la floraison, je les coupe à ras du sol, le feuillage revient vite. Je ne laisse plus faire des graines car je ne sais plus quoi en faire…
Bonne semaine…sans pluie sans doute.
Les ancolies sont merveilleuses, tu en as une belle collection, j’aimerais tellement qu’elles s’acclimatent chez moi, hormis une touffe de winky red white, aucune variété n’a daigné refleurir, juste un peu de feuillage, snif.
Bonne journée.
C est vrai qu elles sont si belles…j ai reçu une plante sauvage et elles se sont ressemées ou bon leur semble,leurs profondes corolles si sont visitées par les bourdons.. j ai plante nora barlow l année dernière…j attends toujours…
Tes jolies ancolies semblent s’installer où elles veulent, c’est très bien ainsi, ; avoir de jolies danseuses, aériennes est un réel plaisir.
Belle semaine Malo.
danielle
Je les adore aussi !
Elles font se qu’ elles veulent dans mon jardin. Je ne secoue même pas les tiges ,je laisse le temps et le vent faire le travail .
Belle journée Malo
elles sont adorables toutes ces ancolies, je laisse faire et elles se ressèment !
J’adore aussi ces petites reines de mai. Je suis tombée amoureuse de ta jolie « double bleu pâle lilacée ». Si tu récolte des graines, j’en veux bien quelques unes. Bises