Fin février, j’ai pu m’attarder un peu au jardin deux dimanches et ça m’a fait un bien fou! Couper quelques fleurs fanées sur un sedum, un nepeta, une monarde… Raccourcir le feuillage des muscaris pour mettre la floraison en valeur… Tailler la glycine…Des petites choses, tout doucement, car le froid est encore bien là…
Un dimanche matin pour tailler la glycine avant d’aller dîner chez mes parents. Il faisait un froid de canard…
Un dimanche pour du petit nettoyage dans un parterre, notamment un sédum dont le feuillage se développe déjà bien. Les tiges sèches coupées sont laissées en paillis sur le sol autour de la plante.
Les tiges fanées de la persicaire avaient été taillées en janvier car elles s’écroulaient sur la pelouse et l’abîmaient fort. Les tiges sèches ont été laissées sur la souche pour la protéger des gelées hivernales et abriter les petits insectes qui trouvent refuge dans les souches pour l’hiver. Je pourrai écarter ces débris végétaux après les risques de gel et ils serviront de paillis sur le sol…
Les tiges de la monarde ont été recoupées aussi, et laissées sur place en paillis.
Les fleurs de muscaris armeniacum arrivent… je sais d’expérience qu’elles seront en partie cachées par ce feuillage qui n’a plus d’allure, alors j’ai raccourci un peu le feuillage afin de mettre la prochaine floraison en valeur.
On remarque ainsi la présence d’une Euphorbia Chameleon, d’un teucrium hircanicum et d’un nepeta dont le feuillage pointe. Ces vivaces s’associent très bien aux bulbes de printemps sans qu’il y ait de concurrence et leurs floraisons prendront le relais ensuite…
Pourtant, ne nous hâtons pas trop pour tout nettoyer dans les massifs car la petite faune a encore besoin de ces abris naturels pour finir l’hiver! J’ai dérangé cette coccinelle…
Il gèle encore toutes les nuits et le manque de pluie n’encourage pas les plantes… mais comme toi, je vois apparaître les sedum, les euphorbes. Je fais du petit travail, dès que la température le permet… Un plaisir retrouvé!