La bourrache du Caucase, une bourrache vivace

En mars, j’admire toujours la Bourrache du Caucase en fleurs dans le jardin personnel d’André Eve.
C’est un couvre-sol vivace et résistant, parfait pour les petits coins sauvages du jardin.
Cette cousine de la bourrache officinale est particulièrement adaptée aux zones d’ombre humide ou sèche.

La bourrache du Caucase (Trachystemon orientalis)

Les petites fleurs de 1 cm, aux pétales bleu violacé recourbés et aux étamines saillantes, apparaissent précocement, vers mars/avril, au bout de hampes florales velues.

La bourrache du Caucase (Trachystemon orientalis)

Dans son jardin personnel, André Eve l’a mariée aux primevères, bergenia, narcisses, jacinthes et autres bulbes printaniers, géraniums vivaces et consoudes. Ce serait aussi ravissant avec des fougères, heuchères et hostas…

La bourrache du Caucase (Trachystemon orientalis)

Elle peut mesurer jusque 60 cm de haut en période de floraison.

La bourrache du Caucase (Trachystemon orientalis)

Grâce aux racines rhizomateuses, ce couvre-sol généreux peut s’étaler assez rapidement pour couvrir des surfaces ombragées ou mi-ombragées, dans les massifs comme sous les arbres.
A mi-ombre, elle fleurira généreusement, tandis qu’à l’ombre, elle offrira un feuillage plus dense et homogène.

Dans ce cas, le feuillage caduque et rêche est assez ample pour empêcher le développement des mauvaises herbes.

La bourrache du Caucase (Trachystemon orientalis)

Cultiver la bourrache du Caucase

La Bourrache du Caucase se plante en sol ordinaire, humifère, neutre, riche et plutôt frais et bien drainé. Elle sera plus spectaculaire en sol frais et humide, mais elle accepte aussi les coins secs ombragés.

Robuste et durable, assez rustique (-12°), peu exigeante, résistante aux maladies, elle ne demande pas d’entretien particulier.

J’ai divisé une une touffe en mars-avril 2019, en prélevant un bout de rhizome à la bêche.
On peut encore le faire à la fin de l’été. A moins que l’on ne prélève des graines car le semis en place est apparemment assez facile à réussir…

Le purin de Trachystemon orientalis aurait des propriétés fongicides efficaces pour protéger les plantes des attaques de champignons? A tester!

dans un sous-bois à l’arboretum de Kreftenbroeck, un bel hellebore orientale, et la bourrache du Caucase (Trachystemon orientalis)

Et la manger!

C’est une plante riche en oligoéléments dont on peut manger les feuilles, les tiges et les fleurs.
Les feuilles doivent être vigoureusement lavées pour les débarrasser de leurs poils mais ensuite, elles se dégustent comme des épinards et sont, paraît-il, délicieuses, rissolées dans le beurre avec un oignon et incorporées dans une omelette.

bourrache du Caucase, bourrache vivace , Trachystemon orientalis
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4 commentaires sur “La bourrache du Caucase, une bourrache vivace

  1. Bonjour,
    Merci de nous faire découvrir cette variété.
    J’aime beaucoup la bourrache simple, dans les salades elle donne un gout iodé des plus intéressant. Je peux consommer la fleur mais en aucun cas toucher la plante. Elle est urticante pour moi comme le sont les orties.
    Merci pour toutes les informations que vous nous faites partager.
    A bientôt
    Nicole

    1. La bourrache du Caucase est elle aussi comestible mais c’est vrai qu’il faut bien laver les feuilles pour les débarrasser de leurs poils 😉
      Sinon, on se contente des fleurs qui sont en plus bien jolies dans les salades!

  2. Bonjour Malo, j’ai grand plaisir à te lire…je trouve que la Bourrache est un peu trop cavaleuse, elle s’invite pas mal..dans d’autres massifs et j’en arrache tous les ans…à surveiller quand on en plante un pied ! Bonne journée aujourd’hui sous la pluie…

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