Quel magnifique dimanche! Une belle journée ensoleillée, idéale pour une longue balade en famille et un brin de jardinage!
J’ai écouté le chant des oiseaux, j’ai vu une mésange bleue entrer et sortir du nichoir, le bec plein de mousse, j’ai vu un papillon jaune citron, j’ai vu des abeilles solitaires sortir du nichoir à insectes, j’ai vu pas moins de 10 poissons dans mon minuscule bassin, j’ai caressé le chat qui se dorait sur un banc au soleil et j’ai fait comme lui, un moment… J’ai savouré…
Puis j’ai poursuivi le ménage de printemps dans les massifs.
Supprimer les tiges sèches des vivaces
Les tiges sont sèches mais les racines sont bien rustiques et déjà, on voit les nouvelles pousses renaître du sol. Il est grand temps de rabattre les tiges au plus près de la souche.
Adepte du jardinage au naturel et partisane du moindre effort, voici comment je procède:
Je sectionne les tiges au sécateur ou carrément à la main si cela n’abîme pas les bourgeons qui affleurent, puis je casse les tiges en petits morceaux que je laisse sur place, directement dans le massif, en guise de paillage. C’est rapide, c’est pratique, c’est tout propre, tout bio!
Je procède ainsi pour toutes les vivaces dont les tiges sont assez dures et cassantes : les asters, l’anémone du Japon, les pivoines, les persicaires, les centranthus, phlox, lobularia, achilléa ptarmica, kalimeris, sedums, clématite recta, etc.
Pour les autres, je les coupe en tronçons au sécateur.
Note : Le paillage diminue le développement des herbes indésirables et garde le sol meuble et frais, limitant donc aussi les arrosages!
Ce n’est que du bénéfice tant pour le jardin que pour le jardinier!
Mais avant de pailler, il est primordial de commencer par désherber les massifs. En ce moment au jardin, le sol est friable et encore frais, cela facilite l’arrachage des adventices avec leurs racines. Je dois dire que dans mon jardin, en ce moment, il n’y a pas beaucoup d’herbes indésirables. Le paillis fait son oeuvre et me simplifie grandement la tâche.
Eliminer le feuillage abîmé des autres vivaces
Pour les autres vivaces qui font triste mine après l’hiver, il suffit de tailler à ras le feuillage abîmé, séché ou noirci… en prenant soin de ne pas blesser les petites rosettes de feuilles à fleur de terre. Je procède ainsi avec les alchemilles, les géraniums vivaces, les miscanthus, l’hakonechloa, etc.
Rafraîchir légèrement si nécessaire les vivaces persistantes (Géranium macrorrhizum, heuchères, épimedium, stachys, hellébore, bergenia…) en supprimant quelques feuilles sèches ou abîmées.
Pour toutes celles-ci, soit je dépose ce que j’ai coupé sur le compost, soit je le laisse sur le sol mais plutôt en fond de massif (simplement parce que c’est moins joli que des morceaux de tiges sèches).
Pourquoi tailler les vivaces au printemps plutôt qu’à l’automne?
Lorsque arrivent les premiers froids, les tiges aériennes de la plupart des vivaces meurent et sèchent mais beaucoup d’entre elles restent graphiques et animent le jardin en hiver.
Je pense qu’un jardin doit être beau et « mouvant » toute l’année! Les feuillages persistants apportent la structure mais les graminées et certaines vivaces sèches impriment un mouvement aux massifs en hiver! Il serait dommage de se priver du décor qu’offrent les fleurs sèches sous le givre ou la neige.
Par ailleurs, les tiges sèches servent de protection hivernale pour la souche et même d’abri à de nombreux insectes auxiliaires dont les coccinelles que le jardinier sera heureux de retrouver dès les premiers beaux jours, notamment pour se débarrasser des pucerons !
Il n’est donc pas forcément utile de tout tailler à l’automne, on peut s’en occuper au printemps, sans trop se presser pour ne pas déloger nos amis avant la fin des grands froids!
Impressionnant ton petit film. Tu as la main pour casser les brindilles. Je me demande si j’aurai cette habilité. Je vais essayer. C’est une super idée de laisser en place les petits bouts. Moi, j’ai tendance à les couper en deux au sécateur et de tout mettre au compost où ça met beaucoup de temps pour se décomposer. Vive le printemps!
Toujours aussi bien écrit et intéressant!!
Sympa ton petit film, tu maîtrises super bien le sécateur. C’était la 1ème année que je ne taillais pas les tiges des vivaces et je trouve avoir moins de pertes que les autres années.
Belle fin de soirée Malo
J’ai commencé, mais je ne paille pas : le vent me transporte ces fétus dans tous les coins du jardin et je déteste ça! J’ai retiré hier les feuilles mortes de l’automne encore gelées par endroit… assez pénible, mais ça avance. Il a plu cette nuit: une bénédiction pour les plantules ainsi dégagées de leur carcan hivernal.
Bonne journée.
Merci pour ce joli post. Je le partage. Que des bons conseils.
Le bon sens en actions…
Rien de plus triste qu’un jardin « yaplus rien à faire » tout l’hiver, merci de le rappeler ! De plus les tiges sèches partent mieux maintenant.
Bises et à bientôt
Merci pour ce partage. Comme d’habitude j’adhère à tes articles.
Lydie
merci pour tous ces conseils je fais à peu près pareil ne coupe qu’au printemps les oiseaux apprécient mon mari moins!!! les plantes sont mieux protégées du froid mais je n’ai pas fini encore tout un massif à faire.Bonne journée
Je fais exactement comme toi et j’ai ainsi le bonheur de voir les piafs me piquer des ti bouts de tout ça au printemps et ils les choisissent bien. Bisous