Le chèvrefeuille du Japon (lonicera Japonica) est une plante grimpante vigoureuse qui fleurit abondamment et sans interruption tout l’été! Les fleurs au parfum sublime s’épanouissent en vagues successives de juin à octobre.
Les chèvrefeuilles ‘Halliana’ et ‘Chinensis’ sont issus de lonicera japonica.
‘Halliana’ est mon préféré! On dit que c’est un des plus parfumés et il est vrai qu’après la pluie, il embaume à 5 mètres à la ronde. J’aime beaucoup sa teinte blanc crème allant au jaune pâle, ses fleurs légères et ce parfum, mais ce parfum… Intense et délicat à la fois.
Planté dans un lieu de passage ou près d’une terrasse, on en profite au maximum.
On peut lui associer un rosier grimpant jaune ou blanc.
Les chèvrefeuilles du Japon sont très rustiques et le feuillage semi-persistant (ou persistant en climat doux) présente l’avantage de rester vert presque toute l’année.
Les tiges volubiles s’enroulent seules sur leur support et peuvent facilement couvrir une tonnelle, tapisser un mur, une clôture… Elles peuvent atteindre jusqu’à 4-5 m et couvrir une surface de 8 à 10 m².
Cela dit, le chèvrefeuille supporte bien la taille si on souhaite le canaliser un peu (tailler après la floraison).
Le feuillage bien dense et semi-persistant permet aussi de l’utiliser comme grand couvre-sol.
Cette liane vigoureuse a une croissance rapide. En un an, elle couvrait ici plus de 3m de la ganivelle en chataignier.
Il offre abri et nourriture à de nombreux oiseaux et insectes, notamment des papillons et leurs chenilles.
Attention, les baies noires qui apparaissent en automne sont très toxiques.
Le chèvrefeuille du Japon demande peu d’entretien et est peu exigeant au niveau du sol.
A l’origine, c’est une plante de sous-bois. Il préfère donc une situation mi-ombragée et se développe bien dans tout type de sol, humifère, frais et bien drainé.
La floraison est plus abondante au soleil et cette exposition lui convient si la terre conserve un peu d’humidité l’été.
Le chèvrefeuille planté dans un milieu inadapté sera plus sensible à l’oïdium et aux pucerons.
D’ailleurs, cet été 2018, la canicule n’a pas du tout plu à mes deux chèvrefeuilles qui ont complètement séché!
Le Chèvrefeuille Chinensis (ou sinensis) offre quant à lui une multitude de fleurs en trompettes aux teintes crème, pourpre et jaune, qui dégagent un délicieux parfum.
J’en ai un, mais je ne m’en occupe pas du tout, à part un coup de sécateur de temps en temps. Si je le laissais faire, je ne pourrais plus ouvrir ma grille !
Ma soeur en avait un à fleurs orange. Je le trouvais magnifique !
Bonne semaine.
j’aime cette belle liane !! elle est très efficace je trouve
Je pioche au passage l’idée de la ganivelle.
Bon lundi
Lydie
Quelle bonne idée de nous rafraîchir les idées avec le doux parfum des chèvrefeuilles. Je note la variété halliana qui semble très intéressante. Surtout que des verticales seront mise en place l’an prochain. Verticales qui ne demandent qu’à être habillées évidemment. Ton article tombe à pic. Merci pour ton partage.
Amicalement
Pascale
Heureuse d’avoir pu te donner une idée pour fleurir ces nouvelles structures qui seront bientôt installées! 😉
En Suisse cette plante est encore vendue mais elle est fortement déconseillée écologiquement.
« Nature: Le chèvrefeuille du Japon est une liane à croissance rapide, grimpant jusqu’à la couronne des arbres et formant un entrelacs dense de tiges qui perturbe la croissance du sous-bois et empêche son rajeunissement.Prévention et lutte : Il est conseillé de renoncer à cette espèce dans son jardin. Si vous avez déjà cette espèce évitez toute expansion. Ne pas disséminer cette espèce par semis ou transplantation. Arracher les jeunes plantes. Les
fragments de tige pouvant facilement s’enraciner, le compostage sur le compost de jardin est fortement déconseillé. Seul un compostage professionnel avec phase d’hygiénisation thermophile ou une méthanisation thermophile peut être conseillé, sinon reste l’incinération avec les déchets ménagers. Etant donné que les fruits sont disséminés par des animaux il faut couper les inflorescences avant la formation des fruits. »
Source : https://www.infoflora.ch/fr/neophytes/liens-utiles.html
J’ai été très étonnée de ces directives car je n’ai pas l’impression que beaucoup de personnes soient au courant et il est bien pratique pour couvrir.