J’aime les grands costauds à l’allure naturelle et antique, qui m’offrent des fleurs sauvages pour mon anniversaire et ne se déparent pas de leurs charmes et de leurs plus beaux atours, même quand les premiers émois sont passés!
Ne vous méprenez pas, ce n’est pas le texte d’une annonce sur un site de rencontre, mon Namoureux me va très bien!
Je m’extasie simplement sur un rosier botanique remarquable!
Certes il est non-remontant, c’est-à-dire qu’il ne fleurit qu’un mois, aux alentours de juin-juillet, et bien que ses fleurs soient adorables, c’est surtout pour la couleur gris-bronze de son élégant feuillage qu’il est intéressant, et puis pour ses nombreux cynorrhodons décoratifs qui persistent longtemps en hiver!
C’est un rosier facile par excellence: il n’est jamais malade, quelles que soient ses conditions de culture, il ne demande jamais aucune taille, si ce n’est éventuellement ôter le bois mort, il est très résistant à la sécheresse estivale une fois bien installé, et aussi au froid, jusqu’à -30° sans soucis, et il est peu exigeant sur la nature du sol.
C’est un rosier sauvage qu’il faut laisser se développer librement, quasiment sans intervention du sécateur! Il peut atteindre 2m de hauteur sur 140cm d’étalement. Prévoyez donc, dès la plantation, assez de place pour qu’il puisse être à l’aise!
Il est idéal en haie libre et fleurie, haie champêtre, en fond de massif ou en isolé.
On peut se contenter de rajeunir l’arbuste tous les 3-4 ans, en supprimant les plus vieilles branches, pour favoriser la pousse de nouveaux rameaux.
De nombreux cynorrhodons succèdent aux fleurs : de jolis fruits sphériques de 1,5 cm, rouge sombre, qui persistent tout l’hiver sur le rosier et font le régal des oiseaux.
Les jeunes tiges pourpres ne possèdent presque pas d’aiguillons. Les épines arrivent plus tard.
Hélas, il a la faiblesse de ne pas vivre plus de 10 ou 12 ans mais ce rosier se multiplie très facilement par bouture. (en fin d’été, prélevez des bâtons de 20-30 cm de long, sur les rameaux de l’année).
Mariez-le à d’autres rosiers botaniques ou à des rosiers rugueux, à des arbustes variés dans une haie fleurie, ou installez-le en isolé, bien en évidence…
Note : Pour les plus petits jardins, il existe un rosier hybride de rosa glauca, qui a les mêmes caractéristiques que son parent mais qui est plus compact (hauteur 150 cm), avec des fleurs un peu plus grandes : Rosa x glauca ‘L’Ami Pierrot ‘ est une obtention de Jean-Lin Lebrun (Melarosa, France, 2012). Il conseille de rabattre les tiges au 1/3, au printemps, pour favoriser l’émission de nouvelles pousses vigoureuses.
Vraiment charmant et remarquable en effet.
Il a à mon sens un atout de plus : ses jolis petits boutons.
Dommage je n’ai vraiment plus de place pour « l’inviter » chez moi .
Ses fleurettes me plaisent bien, mais je n’ai malheureusement pas la place pour l’accueillir !
Bon vendredi.
Un rosier charmant, j’aime bien la coleur de son feuillage qui va tres bien avec ses fleures sauvages. J’imagine que c’est bien pour les insectes aussi…Comme les autres, dommage j’ai plus de place pour le planter (pour l’instant !)
Ce rosier me donne envie à chaque fois que je le vois ! Je trouve qu’il a tout pour plaire.
Lydie
Je l’ai planté cet hiver, pour son feuillage magnifique, je l’avais vu lors d’une rubrique de Francis Peeters de l’émission Jardins et Loisirs. J’espère qu’il poussera vite!
Je viens de lire la revue des « 4 saisons » de terre vivante (n°246 jan-fév 2021) et ils citent votre blog dans un article sur l’amélanchier (en p53). J’en avais déjà mis plusieurs (Canadensis et aussi Ovalis) dans ma haie champêtre sur conseil de Natagora . Les baies sont délicieuses. Du coup j’ai lu votre article de 2018. Magnifiques photos! Quelle bonne idée d’y avoir associé le rosier Violette!
Je l’ai admiré dans un jardin botanique. N’ayant pas la place pour l’accueillir, j’ai opté pour un hybride : ‘L’ami Pierrot’, création Melarosa, qui a les mêmes caractéristiques hormis la taille bcp plus réduite.
Coucou Malorie,
J’aime aussi ce rosier. Ici il a eu quelques déboires avec une famille de Campagnols terrestres. J’attends donc de voir quelle sera sa vigueur au sortir de l’hiver… Bon jardinage et courage, le printemps arrive à grands pas !
Je l’aime beaucoup. C’est un cadeau d’une amie de 84 ans. Et c’est un dur à cuire. Il est dans l’endroit le plus mauvais de mon jardin et il s’en sort parfaitement bien !
Increvable !
J’en possède 3 côte à côte qui forment une sorte de haie pour cacher une pompe à chaleur… ils sont très jolis et tout à fait intéressants car ils changent un peu de l’ordinaire. J’aime beaucoup ce genre de plante/rosier.
Moooh, que je l’aime aussi, celui-là ! C’est un émerveillement à n’importe quelle période. Tiens, même maintenant, les pieds dans la boue, ses fruits rouges détournent notre attention de la pluie et du grésil… Par contre, je ne savais pas que sa durée de vie était courte, c’est dommage. Merci pour l’info ! Une méthode particulière pour le bouturer, ce grand bleu ? ‘Mon mien’ me vient de Great Dixter, donc s’il faut le renouveler dans quelques années, autant que cela soit par un clone de lui-même pour perpétuer les beaux souvenirs qui y sont associés ! Merci pour le bel article et les jolies photos
Pour bouturer, il parait que ça marche très bien. En fin d’été, prenez quelques bâtons sur les rameaux de l’année, et tentez le coup
Moi aussi jaime bien ce rosier au feuillage si particulier et sa fleur à l’allure sauvage. J’ai récupéré des boutures car il se ressème facilement. Elles ont du mal mais j’espère obtenir un aussi beau rosier que sur les photos. Bon WE