Ce printemps, le rosier Kew Gardens, en pot sur mon balcon, présente des petites taches blanches sur le feuillage. En y regardant de près, la face inférieure des feuilles a été rongée, comme décapée, ne laissant qu’une mince pellicule à l’aspect d’un parchemin. C’est l’œuvre de minuscules larves de Tenthredes et l’inconvénient n’est qu’esthétique. Je leur ai déjà consacré un article complet ici (clic).
En temps normal, dans mon jardin, je les laisse aux oiseaux mais sur mon balcon, je ne suis pas certaine qu’ils viennent alors, patiemment, j’écrase les larves avec les doigts.
Il faut un œil de lynx car les plus jeunes larves ne mesurent que 1 à 2 mm et sont du même vert que les feuilles. En grandissant, elles atteindront 1 cm et parviendront à trouer les feuilles.
Je préfère les enlever avant qu’elles ne descendent se nymphoser dans la terre au pied du rosier, ce qui me vaudrait probablement une prochaine attaque une fois la métamorphose terminée.
Comme d’habitude, j’évite tout traitement pour ne pas impacter sur la petite faune car je sais que, même sur le balcon, mes rosiers abritent des œufs et des larves de syrphe.
Dans l’ensemble, le rosier semble ponctué de petits pois blancs mais il est vigoureux et, aux fleurs fanées, succèdent de nombreux boutons prêts à s’épanouir.
Ni sa santé, ni sa floraison ne sont compromis.