Le rosier ‘Félicia’ a le charme des rosiers anciens et un parfum divin, musqué, fruité, que les spécialistes décrivent comme un parfum de miel chaud, de clou de girofle et d’iris!
Il offre toute la saison, jusqu’aux gelées, de délicieux bouquets de fleurs doubles, de 4 à 8 cm. Rose abricot en boutons, elles s’épanouissent dans une douce teinte rose frais, plus pâle en climat chaud, sur des branches souples qui retombent avec grâce.

Ce rosier ancien créé par Pemberton en 1928 est un hybride de Moschata souvent considéré comme le meilleur de Pemberton.
Comme tous les hybrides musqués, il cumule les qualités : une floraison très remontante, un beau feuillage sain, une bonne rusticité et des cynorrhodons décoratifs jusqu’au coeur de l’hiver.

Il peut former un buisson d’environ 1,50m si on supprime les fleurs fanées et les plus vieilles branches (2-3 ans), en fin d’hiver.
Chez moi, comme il manque de place pour donner cette pleine mesure, je le taille peu pour qu’il aie davantage tendance à grimper sur son support et hisser ses fleurs à 1,70m, ce qui convient parfaitement à son emplacement, en milieu de massif.

Je l’ai associé à un géant non remontant: le rosier ‘Charles de Mills’.
A leur pied, un autre rosier moschata, l’adorable petit ‘Puccini’ fait des merveilles.

Plantation et entretien

‘Félicia’ s’adapte à tout type de sol, même lourd ou sablonneux, pour peu que l’on soigne la plantation. Plantez-le en terre ordinaire bien travaillée et drainée.
Il se plaît au soleil et accepte la mi-ombre.
Arrosez le pied en cas de sécheresse.

Je ne coupe plus les bouquets de fleurs fanées à partir d’août/septembre pour qu’ils forment des fruits décoratifs en automne.

Il est peu sensible aux maladies. Dans certaines (mauvaises) conditions, il peut se tacher de marsonia.
En cas d’attaque d’oïdium, ôtez les feuilles et arroser. Si la maladie persiste, changez-le de place.