Encore une fois, je n’avais pas mes lunettes quand j’ai aperçu cet oiseau pour la première fois, sous ma fenêtre. Dans le flou de mon réveil matinal, j’ai donc été intriguée par cette tache blanche sur son front et par sa queue rouge-orangé qui vibrait constamment…
C’était un dimanche, nous partions en randonnée, et j’ai trop précipitamment pris quelques mauvaises photos avant de quitter l’appartement.
Plus tard, grâce au livre « Accueillir les oiseaux au jardin » de Benoît Huc, j’ai facilement identifié le Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus).
C’était une première rencontre pour moi mais c’est un oiseau assez commun chez nous semble-t-il.
On le rencontre là où il y a de grands arbres et de la lumière, avec une préférence pour les forêts de feuillus, futaies claires, boqueteaux, haies riches en arbres émondés, parcs et vergers, mais il se trouve aussi en forêts mixtes, même à conifères dominants ou dans les buissons et haies au milieu des cultures.
Le mâle présente un ventre orange et un masque noir avec un front blanc.
La femelle a un dos brunâtre et un ventre brun orangé.
Le Rougequeue à front blanc est cavernicole. Il niche à l’intérieur d’une cavité, un arbre creux, les anfractuosités des vieux murs, dans divers milieux arborés clairs.
Il niche volontiers dans les nichoirs artificiels.
Les nids sont faits de mousse, de racines, de lichen et d’herbe sèche, tapissés d’un épais tapis de plumes et de poils.
La femelle pond en moyenne 5 à 7 œufs bleu-vert, aux environs du mois de mai, couvés par elle pendant 13 à 15 jours. Les oisillons quittent le nid après 12 à 15 jours.
Il hiverne en Afrique du Nord où il fréquente les steppes et savanes arborées.
Les déplacements migratoires sont nocturnes.
Il revient chez nous en avril–mai et dès son arrivée, le mâle se met à chanter pour affirmer son territoire. Autrefois, on l’appelait le « rossignol des murailles » à cause de son chant mélodieux.
Le Rougequeue à front blanc est insectivore. Il se nourrit et nourrit ses jeunes d’insectes et de divers autres invertébrés (araignées, vermisseaux, petits mollusques et crustacés, etc.).
En fin d’été et à l’automne, il se tourne vers les baies.
Joli oiseau et pas très fréquent !
En seine et marne, j’en vois au jardin depuis 3 ans. L’orange devient très coloré, très vif en période de reproduction. Ils sont magnifiques
Ce matin,j’ai entendu un chant merveilleux.J’ai pensé au rossignol ; c’était peut-être un rouge queue.Helas je n’ai rien vu.
Merci pour ce bel article et les jolies photos qui l’accompagnent.
C’est toujours un plaisir d’en apprendre un peu plus avec toi.
Je crois qu’il revient chaque printemps,..mais je ne vois pas son front. Sa queue est bien rouge orange et il fait un boucan d’enfer! Impossible de le photographier
Magnifique,…. nous en avons deux chez nous, mais je ne suis pas équipée pour les photographier, (Belgique, Virelles)
je n’en ai jamais aperçu chez moi.
Beaucoup nichaient sous le toit de l’ancienne maison, en Dordogne !
Bonjour !
Cela fait maintenant cinq ans qu’un couple de rouge queue à front blanc vient nicher dans la petite maison de mon balcon !
C’est pour moi un bonheur de revoir le 20 avril à peu près à cette date précise , ce magnifique petit oiseau qui vient de si loin !
Par contre dès que les petits ont quitté le nid , ils disparaissent ! Pourquoi ? Pourtant je les entends !
C’est normal, leur milieu naturel c’est la Nature avec un grand N et pas seulement un jardin. Une fois les petits envolés ils n’y a aucune raison qu’ils continuent à squatter les environs du nid…