Sécheresse et canicule estivales n’ont pas épargné nos jardins! Certaines plantes en ont particulièrement souffert…
Malgré cela, j’arrose très peu et je n’interviens pas spécialement dans les massifs en cette période de l’année. Chez moi, les travaux de fin d’été et d’automne sont succincts (voir ici travaux d’automne), je préconise plutôt de nettoyer le jardin en fin d’hiver.
Nombreux sont les insectes auxiliaires qui trouvent refuge dans les tiges creuses, sous les feuillages et les débris végétaux,… Autant leur garder un abris pour qu’ils interviennent au jardin dès les premiers beaux jours!Et après tout, n’est-il pas plus agréable de profiter des transats pour contempler la Nature, rêver aux futures plantations, récolter et savourer les bons légumes du potager, dîner sur la terrasse avec des amis, faire des balades en famille… ?
Les hydrangea s’en remettront-ils ?
Les hydrangea supportent difficilement la sécheresse et les fortes chaleurs. Certaines variétés y sont particulièrement sensibles.
Quand la situation était exceptionnelle, je les préservais avec un seul arrosage par mois et seules les extrémités des tiges séchaient sur mes jolis serrata.
Mais vu que les étés secs et chauds se répètent, ces plantes sont de plus en plus en souffrance alors tant pis, j’ai pris le parti de ne plus les arroser car je ne veux pas d’un jardin sous perfusion : chez moi, les plantes qui ne s’adapteront pas au changement climatique seront remplacées par d’autres, plus résistantes…
Le potager est le seul qui vaille la peine d’être arrosé pour pallier au manque d’eau en cette saison.
Si votre hydrangea est complètement séché, n’hésitez pas à le rabattre à environ 10 cm du sol, avant l’hiver. Il devrait repartir du pied au printemps… en espérant qu’il pleuve un peu l’année prochaine!
Note : C’est le bon moment pour introduire une poignée de sulfate d’alumine au pied des macrophylla dont vous voulez garder artificiellement la teinte bleue l’année prochaine (certaines terres étant naturellement favorables à la couleur rose).
La pelouse reverdira…
Par endroits, l’herbe est jaune paille. Elle n’est pas morte, elle est « en dormance » et les premières pluies automnales l’aideront bientôt à se régénérer.
Les pelouses grillées reverdiront toutes seules. Inutile de gaspiller ridiculement nos précieuses ressources d’Or Bleu en l’arrosant…
Inutile aussi de se fatiguer à tondre pendant une période de sécheresse, ou alors pas trop souvent et surtout pas trop court!
Dès septembre, j’envisage de planter quelques bulbes à floraison printanière dans le gazon: crocus et narcisses botaniques… Ce sera joli!
Et puis ici et là, Nala a déjà creusé les trous, autant saisir cette opportunité n’est-ce pas!?
Les rosiers résistent admirablement
Les rosiers font partie de ceux que la météo n’a pas empêché de fleurir et refleurir généreusement. Ils ont particulièrement bien passé l’été malgré la sécheresse et la chaleur.
En août, je supprime au fur et à mesure les fleurs fanées pour favoriser une nouvelle floraison mais dès la fin du mois, je ne taille plus ceux qui vont fructifier pour profiter de leurs cynorrhodons décoratifs tout l’hiver!
Avant l’hiver, je supprimerai le bois mort, je ramasserai les feuilles malades au pied et j’amenderai avec un peu de compost maison… (clic ici pour voir les travaux de novembre)
Mais la véritable taille des rosiers ne se fera qu’en février-mars. A quoi bon effectuer une taille d’automne pour recommencer au printemps? Faire le travail une fois est bien suffisant!
Dompter les envahissantes
Si une tige de rosier grimpant ou de clématite retombe d’une pergola, je l’attache provisoirement.
J’ai supprimé les pousses volubiles de la glycine qui traversaient le chemin à notre retour de vacances…
Je pose un tuteur ici ou là pour redresser une tige qui s’écarte d’un buisson…
Bref, quelques petites corrections mais pas de grosse intervention en ce moment.
Ces petits supports en fer forgé sont non seulement hyper pratiques mais aussi jolis et discrets! Je les ai commandés à Olivier Mahieu, le mari de mon amie Béné, qui s’est réorienté récemment dans la création de structures en fer forgé.
Il travaille en Belgique, dans le Brabant wallon. .
Récolter les graines ou les semer en place
En août, j’ai commencé à récolter les graines d’annuelles comme les pavots, nigelles, ancolies, digitales, etc. (clic ici)
Pour en semer certaines directement en place, j’ai simplement secoué les tiges au-dessus des massifs. C’est bien moins de travail que des semis en godets à éclaircir puis repiquer,…
Pour pouvoir récolter aussi des graines au potager, je laisse monter en fleurs une laitue, l’arroche, une bette, la roquette…
Vous pourrez les ressemer au jardin au printemps ou les offrir aux amis!
Il semblerait par contre que la récolte des graines de courgette, potiron et autres cucurbitacées ne soit pas conseillée… (car si des abeilles fécondent des courges comestibles avec du pollen de coloquinte, les fruits qui naissent contiennent des graines toxiques!?).
Tailler les arbustes persistants
Je l’ai déjà dit, les mois en A, on taille les buis et autres arbustes persistants ou les conifères (aux alentours d’ Avril et Août donc).
Comme on ne taille jamais en période de canicule, on peut sans problème reporter de quelques semaines et intervenir en septembre.
J’ai profité de la taille des lavandes pour faire sécher quelques brins afin de parfumer le linge dans les armoires. (clic ici)
Nourrir et diviser les vivaces
En fin d’été, on peut incorporer une fumure organique (compost) afin d’enrichir le sol pour les floraisons de l’année prochaine. J’avoue que je ne le fait jamais à ce moment-ci de l’année sauf pour ma pivoine Itoh que je nourris en septembre et qui recevra aussi une poignée de cendres de bois cet automne (sinon, on peut utiliser un engrais pour rosiers, plus riche en potassium qu’en azote, pour favoriser la floraison des pivoines).
De toute façon, mes parterres sont nourris en continu puisque je pratique le compostage de surface tout au long de l’année c’est-à-dire que, lorsque j’entretiens les massifs, je laisse tout les déchets de taille et débris végétaux directement sur le sol des massifs. Ils enrichissent la terre de mon jardin en se décomposant progressivement. Cela sert en même temps de paillage pour préserver les racines de la sécheresse et des gelées, tout en limitant les adventices.
Éventuellement, on peut supprimer les feuilles disgracieuses des vivaces, si leur aspect vous gêne… c’est rarement mon cas.
Certaines vivaces fleurissent plus longtemps si on retire les fleurs fanées en août. J’ai donc retaillé les achillées et les phlox début août.
En septembre, on peut déjà diviser les sedum, heuchères, gaillardes, hémérocalles, iris, pivoines herbacées, primevères… pour rajeunir les pieds ou en offrir un bout à un ami. Moi, je fais la plupart de mes divisions au début du printemps, en même temps que le nettoyage des massifs. D’une pierre, deux coups!
Surveiller le niveau d’eau du bassin
Le niveau d’eau ayant tendance à baisser avec les fortes chaleurs, on a quelques fois remis de l’eau en août. Espérons que ce ne soit plus utile en septembre!
Pour le reste, le bassin se débrouille: les poissons rouges y trouvent naturellement les nutriments dont ils ont besoin et la petite cascade apporte de l’oxygène dans l’eau.
Il faut simplement de temps en temps enlever les algues filamenteuses à l’aide d’un bâton.
Continuer à mettre de l’eau pour les oiseaux, les hérissons…
Les animaux du jardin souffrent aussi de la sécheresse et la canicule! Pensez à leur mettre de l’eau fraîche quotidiennement.
Préparer le potager pour l’automne et l’hiver…
Mon modeste potager est la seule zone du jardin que j’ai arrosée régulièrement durant cet été caniculaire (1x /semaine) même si, en temps normal, un bon paillage peut réduire cette corvée. Je poursuivrai l’arrosage au moins dans la serre en septembre mais j’espère que le ciel s’occupera d’abreuver le reste du jardin!
C’est bientôt l’automne et il est temps de penser aux semis et plantations des légumes d’hiver.
En août-septembre, on peut encore effectuer de nouveaux semis directement en place (laitues à couper, mâche, roquette, navets, oignons blancs, épinards, radis d’hiver (par exemple entre les jeunes salades), poireaux, scaroles, cerfeuil, chicorées frisées, les choux de Milan ou frisés,…) . Arrosez les semis et les jeunes pousses pour ne pas les laisser sécher lors de la germination!
Je cultive mon potager un peu en dilettante et le mien est tout petit mais en cette fin août, j’ai repiqué des chicorées « pain de sucre », des choux de Milan et des choux frisés près des plants de courgettes, entre les dernières salades et entre les bettes dont ils prendront le relais en hiver et qui auront en outre l’avantage de les ombrager un peu.
J’ai aussi semé deux carrés d’épinards.
La laitue pommée, la roquette ou les oignons, peuvent facilement prendre place entre d’autres plants: j’ai semé la roquette et des navets d’hiver au pied des tomates et des aubergines.
Ce joyeux fouillis sera par ailleurs moins propice à la propagation de maladies qu’une surface de potager cultivée en monoculture.
Si vous ne cultivez pas, l’hiver, toute la surface du potager, semez des engrais verts pour occuper les parcelles vides. Ils sont beaux en plus d’être utiles! (trèfle incarnat, phacélie, luzerne, moutarde, seigle ou vesce…). Au printemps, il suffit de les coucher sur le sol et de les laisser se décomposer pour qu’ils nourrissent le sol.
Ce n’est pas (uniquement) par paresse que je ne coupe pas avant le printemps les plants de tomates morts. Leurs tiges creuses servent d’abris aux auxiliaires du jardin durant l’hiver.
Faire sécher les plantes aromatiques
Mi-août, mon papa cueille et fait sécher au chaud dans sa véranda le thym, le romarin, la sauge et l’estragon… Il n’est pas trop tard, en septembre, pour préparer de bonnes herbes qui aromatiseront les sauces et les soupes tout l’hiver!
Rêver aux futures plantations…
La saison de plantation approche et il est temps de dresser la liste des végétaux dont on rêve…
En août-septembre, on peut planter des bulbes à floraison automnale (crocus sativus, crocus speciosus, colchiques d’automne, cyclamen de Naples, schizostylis coccinea, sternbergia ou polianthes tuberosa…).
Dès septembre, on peut commencer à planter les bulbes printaniers (tulipes, narcisses, crocus…), les cyclamens coum, les vivaces à floraison printanière…
De quoi s’occuper au jardin sans trop en faire avant l’automne! (voir ici travaux d’automne)
Continuons à savourer les belles journées ensoleillées!
Je peux me le permettre car mon jardin est petit, son nettoyage ne me demande pas trop de temps…
Et vous, comment vous organisez-vous?
N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire pour partager votre expérience au jardin!
Coucou Malo
Tu as de la chance de pouvoir attendre le printemps pour nettoyer ton jardin pour moi ce serait impossible , cela me rends malade de voir le jardin dans cet état,donc j’ai déjà taillé mes vivaces qui avaient souffert et bien je peux t’assurer qu’elles ont repris vigueur ,les phlox sont même prêt à refleurir tout comme mes clématites,les salvias et …la liste est longue
En ce qui concerne les semences récoltées, j’ai lu que ce n’est pas l’ ideal de récolter celles des courgettes et potirons car elles peuvent devenir toxiques ,ma voisine en a fait l’experience Pourtant je peux t’assurer que son jardin est bio à 100%.
Je sais qu’il y a deux écoles pour jardiner , qu’en penses tu ?
Bonne rentrée à tes enfants ,et à bientôt bisous
Bonsoir Maryse,
Finalement, il est facile de trouver un bon compromis entre le respect de la petite faune au jardin et la « maniaquerie » du jardinier. 😉 On nettoie ce qui est trop moche, on garde d’autres choses… Ou alors on nettoie les massifs proches de la maison et on laisse plus sauvage le fond de la parcelle.
Comme toi j’ai coupé les fleurs fanées des phlox, achillées, alchemilles, géraniums, (mais c’était fin-juillet, début août je pense) et ils ont refleurit.
Tes clématites refleurissent aussi!? Ca c’est super dis donc!
Je ne savais pas cette histoire de graines toxiques, j’ai donc regardé rapidement et j’ai effectivement trouvé cette info sur internet. Cela pourrait apparemment arriver si on cultive des coloquintes parallèlement aux courges comestibles car les coloquintes contiennent de la cucurbitacine, une toxine naturelle pouvant provoquer une grave intoxication.
« … Si des abeilles fécondent des courges comestibles avec du pollen de coloquinte, les fruits qui naissent ne contiennent pas eux-mêmes de cucurbitacine, mais leurs graines oui. Lorsque l’on cultive des courges dans son propre jardin, il faut donc toujours acheter de nouvelles graines ou plantons. Les courges contenant de la cucurbitacine se reconnaissent à leur goût amer. »
Bon, eh bien merci Maryse pour cette info!
Bonne rentrée à tes petites filles aussi! A bientôt!
Heureuse d’avoir pu t’apprendre une info ,d’habitude c’est toi mon professeur !
Comme quoi nous avons bien besoin de partager nos connaissances, ce qui pour moi est important si on veut apprendre et progresser .
Ton blog est un de mes outils incontournable .
Gros bisous à la petite famille
Encore bien intéressant, comme d’habitude !
Après vos conseils , j’ai essayé de garder mes vivaces desséchées l’an passé, ce fut trop dur de les voir ainsi tout l’hiver!
Donc cette année , je ferai un minimum de propreté pour satisfaire ma maniaquerie!
j’ai recoupé les têtes des veronicastrums desséchés, et ils sont en train de refleurir!
Par contre, j’essaie de plus en plus les semis en direct, car peu douée! et mes ipomées sont magnifiques cette année où elles se sont débrouillées toutes seules!
Je fais le plus gros du travail en octobre et novembre quand le temps le permet….c’est là que ma terre est plus facile et les plantes ont l’humidité nécessaire à la reprise.
Merci pour tes articles , ils sont super!
C’est bien, vous avez ainsi choisi un bon compromis et chacun y trouve son compte, la jardinière et les insectes auxiliaires…
Sans compter que cela dépend de la taille du jardin… Tout le monde ne sait pas boucler le nettoyage de son jardin en une seule saison.
Je lis avec plaisir que vos semis d’ipomées en place ont donné de bons résultats!
Pensez à laisser quelques tiges creuses et feuilles mortes sur le sol, à des endroits discrets du jardin, pour abriter la petite faune durant l’hiver…
Bonne soirée!
Pour les potirons et autres cucurbitacée, je sais aussi que on peux obtenir des plantes toxiques en réutilisant ces graines si dans les alentours quelqu’un cultive des coloquintes ornementales.
Le croisement opéré par les insectes ne serait pas bon , ce sont des amis allemands qui se sont étonnés de ma pratique différente de la leur et m’ont expliqué cette dangerosité. Clabots Maryse je suis donc d’accord avec vous!
Je viens de regarder un peu sur le net et effectivement j’ai lu cela… C’est la première fois que j’en entend parler. Je l’ai donc indiqué dans l’article! Merci! 😉
Bonne soirée!
Tu as raison il faut bien profiter encore du jardin.ici aussi pas de gros travaux a l’automne,je fais tout au printemps: une pierre deux coups comme tu dis!
Par contre,tu as de la chance d’avoir eu a arroser tes hydrangeas une seule fois par semaine pendant la canicule,pour les miens,c’était tous les deux jours!
Bon week end
Ah! Une épicurienne comme moi! MDR
Tous les 2 jours? Eh bien, quels assoiffés! Ce sont de jeunes hydrangea?
Ici ce n’était pas toutes les semaines mais seulement 1x par mois!
Heureusement cet été caniculaire semble se finir…
Il y a énormément de travail au jardin en ce moment, même s’il manque toujours d’eau !
Malheureusement, j’ai eu peu de temps de m’en occuper ces temps-ci. En fait, je passe presque tout le temps disponible à arroser !
Bon weekend.
A cette époque de l’année, j’accompagne plutôt le jardin que je ne jardine. Je coupe les fleurs fanées quand les plantes peuvent encore refleurir. Pour les rosiers, mon problème est de savoir qui va faire de jolies fructifications. Pour certains je le sais, pour d’autres, ce n’est pas évident d’avoir l’info. Je taille ce qui part trop dans tous les sens. J’ai taillé mes quelques conifères, les buis sont encore à faire car il faisait encore bien chaud chez nous tous ces jours-ci. Je vais laisser des plantes se semer en place mais je pense couper les asters quand ils auront défleuri car j’ai eu énormément de semis cette année, de même que l’hellébore argutifolius. Pour les déplacements et divisions de plantes j’attends encore un peu que les températures s’adoucissent. Je ne veux pas avoir à trop arroser. Avec mon sol très drainant, j’ai dû le faire plus qu’à l’accoutumée ce mois-ci déjà. Donc, je coupe une fleur fanée par-ci par là, ôte une mauvaise herbe, une feuille malade, arrose si nécessaire et profite. Je vais faire le point sur mes besoins en supports pour une petite commande à Olivier et je commence à me faire des envies et des idées dans les sites et catalogues. Absente quelques jours, je viens de retrouver le jardin en pleine forme tout requinqué par une grosse grosse averse, ou plus, 20 mm trouvés dans le pluviomètre ! La bonne surprise ! Merci pour tes bons conseils Malo. Bon week-end. Bises
A quelques détails près, on fonctionne de la même façon au jardin en cette saison. Mes asters ne se ressèment pas ici, donc je peux les laisser en place l’hiver…
Que c’est bon de pouvoir profiter des derniers beaux jours!
Bel Article Malo ! Je fais la même chose, je profite surtout et je laisse pour le printemps. j’ai juste récupéré des semis spontanés de Linaria dans mes graviers.. pour les donner à mes jeunes ménages.
L’herbe a vite reverdi.. les trous de pipi du chien s’estompe. c’est lui qui aura assuré l’engrais de gazon… (lol)
La taupe du fond du jardin ne semble pus présente. Je crois qu’elle a fait un bon remue ménage que les arbustes semblent avoir apprécié. Je vais juste remettre des bubles, car je crois qu’ils sont très chamboulés.
As tu aussi remarqué que dans les zones très sèches, des bulbes ont été carrément remontés par le sol qui s’est rétracté ? (tulipes, crocus..;) j’ai ça chez moi et chez ma belle-fille..
Bon week end avant la rentrée !
Je n’ai pas remarqué ça non. Mais il fait peut-être moins sec ici que dans ton jardin car j’ai plus de coins ombragés que toi…
Bonjour Malo,
Quel article!!! L’année dernière je n’ai pas nettoyé mon jardin pour des problèmes de santé pas graves mais incompatibles avec le jardinage d’un terrain de 3500 m carrés et je m’en mors encore les doigts. Avec les pluies de cette année il n’a jamais été net. J’ai passé tout mon temps à desherber. Je lutte contre la prolifération des crocosmia ,asters,achillées,kalimeris. Je les arrache,j’en distribue mais il y en a toujours. Je cherche des variétés de ces plantes qui restent en touffe et qui ne se faufilent pas partout. J’ai déjà actionné le sécateur : panicules noircies des hydrangéa, vivaces fanées. Demain,j’attaque les bruyères une cinquantaine je pense. Vu l’ampleur du travail je suis obligée de répartir les tâches et en plus j’ai l’intention de faire un nouveau massif et d’en agrandir 2 autres.
Dans un très grand jardin, densément planté, il vaut mieux répartir le travail c’est sûr!
Mais je ne doute pas que c’est un plaisir puisque de nouveaux massifs vont encore voir le jour! 😉
Beaucoup de pluies cette année? Sur quelle planète? Tout le monde ici se plaint de la sécheresse! 😉 Merci pour le petit comm.
A bientôt!
le jardin résiste quand même même si il a beaucoup souffert