« Incroyable celui-ci, une remontée aussi généreuse et longue que sa floraison d’été.
Et des fruits en abondance en hiver, qui résistent jusqu’à la taille, facultative. »

En quelques mots, Marie La Verte Louve m’a donné envie de découvrir ce rosier, que j’avais déjà admiré chez Marie-Noëlle cet été!  Et les belles photos de son ‘Lupo’ qu’elle m’a si gentiment envoyées, m’ont permis d’écrire cet article afin de partager la découverte avec vous!

Des fleurs, des feuilles, des fruits

Pendant de longues semaines, ce rosier buissonnant et très généreux se couvre de grandes grappes de petites fleurs simples, rose-rouge magenta avec des nuances de violet, éclairées par des étamines jaune d’or qui attirent les butineurs! (‘Lupo’ fait partie de la collection « Jardin de Nectar  » de l’obtenteur allemand Kordes).

Le tout petit feuillage satiné, brillant, bien résistant aux maladies, contribue à son charme.
« Une fois taillé en mars, puis débourré au printemps avec ses petites feuilles, on dirait une topiaire informelle » m’écrit Marie.

La floraison est suivie en automne de jolis cynorhodons très décoratifs qui persistent longtemps sur le buisson.  Comme Marie, qui l’a installé devant la fenêtre de sa cuisine, faites en sorte de pouvoir admirer ses petits fruits tout l’hiver!
Mais comme il a des aiguillons, ne l’installez pas en bordure d’une allée étroite, où il pourrait rendre le passage « épineux »…

Un petit buisson…

Ce rosier dit « miniature » est donné sur la plupart des sites comme un buisson bas, de 30 à 50 cm, mais il peut parfaitement atteindre le double!
Chez Marie la Verte Louve, en juin, il fait plutôt 80 cm en tous sens. Puis, après la taille des panicules fanés, il refait des pousses vigoureuses, et là, il est à 120 cm de haut sur 90 de large.

Alors disons qu’il forme « en moyenne » un buisson érigé de moins de 1 mètre…

Quoiqu’il en soit, ces dimensions le rendent idéal pour les petits jardins, en bordure de massif, en haie basse, ou même en pot.

Plantation et entretien

Une plante idéale en bordure de massif, en haie basse, en couvre-sol sur un petit talus ou encore dans un grand pot, au soleil ou à mi-ombre.
Pour un couvre-sol très efficace, espacez les plants de 45cm (4 /m²).

Supprimez les bouquets fanés après la première vague de fleurs, pour stimuler une nouvelle floraison.
Ne coupez plus les fleurs fanées en fin d’été, pour pouvoir profiter tout l’hiver de sa belle fructification décorative.

Ensuite, en mars, une taille de propreté suffit : Marie ne fait qu’enlever les bouquets de cynorrhodons. Elle supprime aussi, à la base, une ou deux vieilles branches, pour l’inciter à en refaire de nouvelles en juillet et ainsi rajeunir le buisson.
Elle parvient ainsi à maintenir le buisson dans une forme harmonieuse et compacte.

Certains sites conseillent une taille simplifiée, en le raccourcissant à 15 cm du sol, à la cisaille.
A l’usage, Marie pense qu’en le taillant si court, il ferait de longues tiges vigoureuses, qui lui donneraient un air échevelé (et vu les épines, on ne tient pas à se faire écharper à chaque passage!).
Peut-être cette taille convient-elle mieux si on les plantes en groupes sur un talus par exemple?…