Travaux d’octobre au jardin : un nettoyage succinct

En ce moment, au jardin, les asters sont en fleurs, les persicaires, les sedums et les graminées sont à leur apogée, les feuillages des arbres et arbustes prennent des teintes chatoyantes et certains rosiers fleurissent encore tandis que d’autres fructifient.
Il est déjà temps de préparer le printemps: les plantations peuvent reprendre!

les cynorrhodons, fructification des rosiers
les cynorrhodons, fructification des rosiers

Les jours rétrécissent, il pleut, il vente, mais c’est encore un plaisir de jardiner par une douce journée d’automne. Profitons des journées ensoleillées pour effectuer les derniers travaux de saison!

Le plus gros du nettoyage sera pour février/mars!

Je ne fais qu’un nettoyage succinct en automne. Et comme le jardin est petit, j’ai vite fini! Il faut bien que cela aie des avantages!

Désherbage et paillage

Je n’ai pas beaucoup de désherbage à faire grâce aux nombreuses vivaces couvre-sol installées dans mes massifs et aussi grâce au compostage de surface qui forme un paillis permanent. Là où la couverture végétale est insuffisante, on peut compenser avec un paillis organique, par exemple à l’arrière des massifs plus difficiles d’accès. Cela permet aussi de limiter les arrosages lors des sécheresses estivales et des jours de canicules.

Surtout, ne jetez plus les feuilles mortes des arbres et arbustes! C’est de l’or pour le jardin!
Etalez-les en couverture dans vos massifs (sauf feuilles de rosiers ou de fruitiers malades).
Sur la pelouse, ramassez-les facilement en passant la tondeuse!

feuilles mortes en paillage

Le BRF (broyat de feuillus) peut aussi être étendu en paillis, idéalement en automne ou en hiver (avant janvier). On dit qu’il a l’inconvénient de provoquer ce qu’on appelle la « faim d’azote » durant plusieurs semaines (il absorbe l’azote du sol pour se décomposer) mais cela n’a pas d’incidence en cette période où la nature s’endort et de toute façon, en réalité, ce phénomène n’a lieu que sur les premiers centimètres de terre donc aucun problème pour les plantations à l’enracinement plus profond.

Je ne nettoie pas encore toutes les vivaces.

Certaines fleurs fanées gardent malgré tout un beau graphisme et seront magnifiées par le gel, mais je laisse aussi les autres telles quelles car leur feuillage, en plus de protéger la souche des gelées hivernales, abrite les insectes auxiliaires qui seront utiles au jardin au printemps. Je ne nettoie donc que les vivaces qui sont trop moches, qui gênent ou qui en cachent une autre, plus jolie. Et surtout, je laisse tous les feuillages sur place, sur la plante ou à son pied.

J’attends le printemps pour tailler les arbustes caduques à floraison estivale.

Mais vous pouvez les tailler maintenant si ils sont trop envahissants et qu’ils vous gênent vraiment.

Tailler les persistants

En septembre-octobre, on peut tailler les arbustes persistants, chèvrefeuilles arbustifs, buis, euonymus, ligustrum…
Un petit coup de cisaille pour qu’ils aient une jolie silhouette durant tout l’hiver.

taille du chèfrefeuille arbustif, à la cisaille à buis
taille du chèfrefeuille arbustif, à la cisaille à buis

Je ramasse les feuilles mortes des rosiers.

Si des feuilles malades passent l’hiver sous leurs pieds, les champignons pathogènes pourraient se développer dès le prochain printemps! C’est aussi pour cette raison qu’il ne faut surtout pas les intégrer au compost!
Le mieux est évidemment de choisir, dès la plantation, des rosiers naturellement très sains voire indemnes de maladies. Ça évite bien des soucis.

J’attends février ou mars pour la taille des rosiers remontants.

Néanmoins, je taille déjà le bois mort, je raccourcis les tiges gênantes ou trop longues de l’un ou l’autre, je coupe les fleurs pourries et surtout je laisse les cynorhodons décoratifs de ceux qui fructifient!
NB : la taille des rosiers non remontants (càd qui ne fleurissent qu’une seule fois), a été faite en été, juste après la floraison (sauf ceux qui fructifient bien. Ceux-là seront taillés entre janvier et mars, mais toujours sans supprimer les pousses de l’année).

les cynorrhodons, fructification décorative des rosiers

Les cendres de bois pour le jardin

Avant l’hiver, à partir du moment où l’on rallume le poêle à bois dans le salon, je donne une bonne poignée de cendres de bois à chaque rosier. Cet apport de potasse permet aux branches de durcir plus rapidement et ainsi, de mieux résister aux fortes gelées.
Le jeune feuillage printanier sera plus « coriace » et plaira moins aux insectes suceurs.
(Si vous n’avez pas de poêle à bois, 1 poignée de Patenkali aura le même effet mais comme c’est une ressource naturelle non renouvelable, je ne recommande pas son utilisation…)

On peut aussi l’ajouter au compost ou en épandre sur la pelouse… (clic ici pour plus d’infos).

aster ‘Coombe Fishacre’

Plantez!

J’ai planté des bulbes printaniers

Les bulbes de narcisses sont toxiques. Par conséquent, les mulots en sont moins friands…
Plantez aussi en octobre-novembre, voire même encore décembre (hors gel), les perce-neige, crocus, muscaris, anémone blanda, jacinthes, tulipes botaniques, tulipes horticoles
En sol lourd, drainez le fond du trou avec des graviers ou du sable pour éviter la pourriture.
En attendant de pouvoir planter vos bulbes dans les meilleures conditions, conservez-les dans un endroit sec et à l’obscurité (ne les gardez surtout pas dans un sachet en plastique!).

plantation des bulbes printaniers
plantation des bulbes printaniers

Diviser et/ou planter les vivaces

Plantez les vivaces en automne pour qu’elles aient le temps de bien s’installer avant la floraison de l’année prochaine.

C’est le moment de diviser les touffes de vivaces devenues trop grosses et de les partager avec les amis, sinon elles s’épuisent et fleurissent moins!
La division permettra de régénérer les touffes les plus âgées.
Mais ne vous mettez pas la pression si vous n’avez pas le temps de le faire en automne, la plupart des vivaces se divisent aussi bien en fin d’hiver…

en bordure, division d’un hakonechloa en plusieurs morceaux

Plantez des rosiers, pivoines, arbres, arbustes, conifères…

L’automne est le meilleur moment pour les planter car ils auront ainsi tout l’hiver pour développer leur système racinaire avant le prochain été.

Si vous avez encore de la place au jardin, commandez maintenant vos rosiers à racines nues (pour une plantation en novembre), choisissez aussi les arbres et les arbustes qui vous plaisent, sans oublier les arbustes à petits fruits (framboisiers, groseilliers,…).
Plantez aussi en automne les arbustes persistants (rhododendrons, azalées, camélias Sasanqua,…)

Mes conseils pour la plantation des rosiers (clic ici).

Plantations: creuser un trou assez large et profond, bien ameublir le fond…

Préparez vos jardinières d’hiver

Décorez vos fenêtres ou balcons : bruyères, euphorbes , hellébore, gaultheria, cyclamen, violas, bulbes printaniers, pensées, chrysanthèmes, etc…

euphorbes , hellébore, gaultheria en jardinière

Arrosez vos plantations récentes régulièrement pour favoriser un bon enracinement!

Semez en place…

J’ai récolté en août/septembre les graines d’annuelles et bisannuelles. Certaines sont mises de côté dans de petites enveloppes bien étiquetées, pour offrir aux amis.

D’autres sont directement semées en place. En semant dès maintenant les orlaya, ancolies, oeillets, nigelles, cosmos, sisyrinchium, verbascum, escholtzia, pois de senteur… on se donne beaucoup moins de peine et les pousses qui germeront seront plus vigoureuses!

au jardin, récolte de graines...
au jardin, récolte de graines…

Préparez les futures zones de plantation avec des « lasagnes »

La technique de la lasagne est une façon économique, écologique et moins fatigante, de préparer une zone de plantation, en utilisant du carton, des déchets verts, et des déchets bruns. Vous pouvez y recycler les feuilles mortes de l’automne, les dernières herbes de tonte, les branchages en petits morceaux, le compost, etc. Selon sa vitesse de décomposition, votre nouveau parterre sera prêt pour des plantations cet hiver ou au début du printemps, sans avoir besoin de scalper la pelouse et de retourner le sol…
Clic ici pour découvrir mon article complet sur la technique de la lasagne

la lasagne: technique pour créer un nouveau parterre sans trop se fatiguer et surtout, sans travailler le sol pour préserver la biodiversité

Aucun traitement chimique!

Je ne traite jamais chimiquement afin de préserver la faune du jardin, qui me le rend bien! Un équilibre naturel s’est établit: les insectes auxiliaires me débarrassent des « nuisibles ».
Pour les attirer, j’ai planté de nombreuses plantes mellifères.

aster 'Autumn Snow'
aster ‘Autumn Snow’

On a un peu nettoyé le petit bassin

Simplement éliminer une grande partie des lentilles d’eau avec l’épuisette, puis quelques algues filamenteuses à la main…
Enlevez les feuilles mortes qui tombent dedans (éventuellement, installez un filet pour éviter qu’elles y tombent).

Préparer les nichoirs pour le prochain printemps

Il est temps de préparer les nichoirs pour le prochain printemps.
Débarrassés des anciens nids qui abritent souvent des parasites en grand nombre, nettoyés, bien séchés et remis en place, ils feront déjà l’objet de toute les attentions puisque les oiseaux repèrent dès l’automne les endroits où ils vont nicher aux beaux jours.
De plus, ils pourront servir de gîtes aux oiseaux durant l’hiver.

Un nid propre, sec et sain (non parasité) pourrait éventuellement être laissé en place jusqu’en février (juste avant la période de nidification,) et constituer une isolation pour les oiseaux qui s’abriteraient du froid dans le nichoir, mais le risque de parasitage est toujours possible, même en hiver.
Si vous ne pouvez pas nettoyer un nichoir, cela n’empêchera normalement pas sa réoccupation l’année suivante, mais cela permettra aux parasites de boucler leur cycle de reproduction.
(clic ici pour plus d’infos)

Les nichoirs doivent être placés à plus de 1,50m de hauteur et exposés face au soleil levant, à l’abri des vents dominants.

Aménager des espaces pour hérissons

Aménagez des espaces qui pourraient permettre leur nidification et leur hibernation : des feuilles mortes et des branchages, des herbes, de la mousse, un petit tas de bois, sont utiles à la construction de leur nid dans le total respect de leurs habitats naturels. J’entasse les feuilles mortes sous les arbustes, en fond de massif, dans un coin tranquille, au sec et à l’abri des intempéries. Ça sert en même temps de paillage du sol et je m’épargne la corvée de ramassage et compostage des branchages. 😉

pour attirer un hérisson au jardin, aménagez des espaces qui pourraient permettre leur nidification et leur hibernation: des feuilles mortes et des branchages

On peut aussi leur construire un abri. Simplement retourner un grand cageot en bois, ou placer une palette, ou poser 4 parpaings ou quelques briques, recouverts avec un morceau de bâche ou de toile cirée pour faire un toit imperméable.
Construisez-le assez spacieux (environ 50 à 60 cm).
Prévoyez une ouverture de 12 à 15 cm pour que les hérissons aient accès à l’intérieur.
Remplissez-le de feuilles mortes, ou de paille…
Ne mettez pas de nourriture dans l’abri! La cantine doit être à part du refuge.

Plus d’infos ici (clic) : accueillir des hérissons dans mon jardin.

un hérisson au jardin

Dernières récoltes

Cueillir les pommes, les poires, les figues, le raisin, les tomates,…
Ramasser les noix, les châtaignes…

Nous voilà donc prêts à affronter l’hiver!
On va pouvoir observer les p’tits oiseaux et attendre tranquillement le printemps pour voir fleurir les nouveaux narcisses…
J’ai déjà ressorti les plaids et mes aiguilles à tricoter,
le bois brûle dans la cheminée, Nala dort à mes pieds…

24 commentaires sur “Travaux d’octobre au jardin : un nettoyage succinct

  1. Encore un article intéressant et la piqûre de rappel pour certains traitements n’est pas superflu.
    Beaucoup de travail m’attend mon mari et moi car pour le moment nous passons beaucoup de temps à ramasser noix châtaignes et glands….
    Nous espérons quelques jours de soleil pour scarifier notre pelouse et puis le reste…
    Amicalement

  2. Le jardin ne me voit pas beaucoup en ce moment : il pleut trop !
    Les vannes sont ouvertes pour un bon moment !
    Les glaïeuls, je les laisse en terre. De toute façon, s’ils gèlent tant pis, je n’en veux plus : leur floraison est beaucoup trop courte même si leurs fleurs sont vraiment magnifiques !
    Bon dimanche.

    1. Bonsoir,
      Je sème à la volée sans autres formalités… Il y a des pertes certes, mais c’est tellement plus facile et les plants sont costauds, alors tant pis si je n’ai pas 100% de réussite 😉

      1. Bonjour Malo. Merci pour tous ces bons conseils. Je vais tenter les semis en pleine terre des cosmos comme tu le préconises quand il ne pleuvra plus , sécheresse pendant 3 mois 200 mm en 2 jours. Les cosmos, pavots de Californie germent maintenant. Tout va bien! En revanche, je nettoie mon jardin en novembre car il est bien trop grand pour tout faire au printemps, une seule journée de givre en 30 ans ,les oiseaux ont tout ce qu’il faut dans le bois voisin ,les mangeoires et les arbustes à baies.

        1. Bonjour,
          Ceux-là je n’ai pas l’habitude de les semer chaque année mais je l’ai déjà fait avec succès, en septembre/octobre, directement en place en pleine terre. (au soleil et en sol fertile et bien drainé).
          L’inconvénient avec le pois de senteur c’est que les jeunes pousses supportent mal les gelées hivernales donc si on annonce du gel, je retourne un bocal en verre sur les jeunes pousses et ça fait comme une mini serre… Nos hivers étant de plus en plus doux, ça passe plutôt bien…

    1. Bonjour,
      J’ai déjà vu cette vidéo qui ne m’a pas fait changer d’avis concernant le paillage des sols. Je le trouve un peu trop catégorique 😉
      Je ne suis pas du tout d’accord quand il dit que « les écorces, c’est mauvais », mais je confirme qu’une mauvaise utilisation des écorces pose problème.

      D’ailleurs, Thierry de Ryckel ne parle pas du « paillage » ou du mulch, mais d' »écorces ». Ce n’est pas précis mais pour moi, il fait référence aux écorces de pin, que je déconseille aussi, sauf en massif de terre de bruyère, car elles acidifient le sol et se décomposent très lentement. Beaucoup de gens pensent que les hydrangea sont des plantes de terres de bruyère qui ont besoin d’un sol franchement acide, ce qui n’est pas le cas…
      Je préfère donc les matériaux au pH neutre tels que le BRF, le chanvre, le miscanthus, la paille, le compost ou les coques de cacao (sauf que ce dernier a une empreinte écologique importante)…
      Je conseille généralement de mettre entre 5 et 8 cm d’épaisseur de BRF, en l’écartant légèrement du collet des plantes, et surtout pas 15 à 20 cm d’écorces de pin comme certains le préconisent parfois, avec les risques de pourriture du collet pour certaines plantes sensibles à l’humidité.
      Thierry de Ryckel parle aussi du phénomène bien connu de la « faim d’azote » (dont je parle aussi dans mon article complet sur le sujet).
      Mais ce problème survient si on installe les écorces en fin d’hiver, au printemps, ou en été… C’est pourquoi je conseille d’étendre le BRF en automne/hiver (avant janvier), pendant que les plantes sont en repos végétatif. Ainsi, ce soucis est réglé.
      Par ailleurs, si on a installé du BRF a une période inadéquate, il faut en effet amener de la matière verte pour faire un apport d’azote qui pourrait combler le déséquilibre causé (de la corne broyée, de l’herbe de tonte ou du purin d’orties par exemple).

      Quant aux bestioles qui y logent, comment dire?… Ce ne sont pas que des « parasites ». On y trouve aussi bien des auxiliaires, qui permettent de tendre vers un Equilibre biologique! Le paillage est aussi un milieu propice à l’installation des prédateurs de limaces justement.
      Les limaces ont aussi un rôle au jardin puisqu’elles contribuent à la décomposition des matières mortes. Elles sont là quand même si il n’y a pas de couverture du sol, mais on les voit moins car elles logent alors dans la terre ou sous les plantes. Chez moi elles se groupent par dizaines sous les primevères au printemps… Mais je n’enlève pas toutes mes primevères pour autant!

      Enfin, je conseille avant tout de planter des vivaces couvre-sol pour garder la fraîcheur du sol, le préserver de la battance de la pluie, de la chaleur estivale, limiter la pousse des adventices, etc… Bref, elles jouent le même rôle que le paillage. Sur ce point, nous sommes raccord avec Thierry de R. puisqu’il dit dans sa vidéo que « Quand la végétation sera assez dense, il faudra beaucoup moins arracher les mauvaises herbes! » On en déduit donc qu’il installe une végétation dense au pied de ses arbustes, même si il ne le dit pas explicitement!
      Mais moi, personnellement, en attendant que toutes ces vivaces se développent suffisamment, je trouve qu’un paillis fait la transition et facilite l’entretien des nouveaux massifs.
      De là à dire qu’il ne faut plus mettre de paillage du tout et « utiliser la bonne vieille méthode de la rasette »… Mes clients m’enverraient tous au diable! 😉
      Et je les comprendrais! Ce n’est pas gérable pour tous les jardiniers, que ce soit par manque de temps, par paresse ou parce que la santé ne suit pas, que l’âge s’en vient… Rien de tel pour décourager la plupart des personnes qui ont envie de profiter d’un beau jardin sans passer tous leurs week-end à l’entretenir… La facilité d’entretien, c’est la raison qui pousse tant de jardiniers à placer ces affreuses bâches noires qui sont bien pires qu’une couche de BRF!

      Utilisons donc le bon matériau, de la bonne façon, au bon moment, en épaisseur raisonnable, et écarté du collet des plantes,… voilà un conseil qui me paraît plus juste, plus nuancé…
      Cela dit, ce désaccord avec la vidéo n’engage que moi, à chacun de se faire sa propre opinion et d’argumenter pour la défendre 😉
      Et je continue à recommander la pépinière de la Thyle à mes clients pour l’achat de leurs hydrangea. Ils ont des plantes de belle qualité et sont de bon conseils pour le choix, la plantation, l’entretien… 😉

  3. Je n’ai pas commencé tous ces petits travaux qui, dans un petit jardin, sont un véritable plaisir que je déguste. Je vais commencer par faire la dernière tonte de ce qu’il reste de pelouse puis redessiner joliment les massifs pour mettre en valeur les végétaux d’automne. Je vais planter mes bulbes pour un joli printemps et hop petite taille de ce que je trouve moche. Petit à petit je vais récupérer les feuilles mortes devant la maison, dans la rue, et hop dans les massifs avec mon compost et comme je n’ai pas pu avoir de fumier cette année, ce sera des granules. Merci de tes bons conseils. Bisous

  4. Bjr Malorie encore un régal cet article, et je me posais la question et je crois avoir trouvé la réponse, peux-tu me confirmer? Je pose des cartons et les recouvre de feuilles à l automne sur toute la surface de mon petit potager et bien que la sécheresse a bon dos mon potager ne produit plus, mes voisins qui ne s y connaissent absolument pas on5 eu des résultats super et nous presque rien , un potimaron de la grosseur d un pamplemousse pour trois pieds plantes, l azote est elle le pb? De plus les autres années on mettait du compost et on utilisait le motoculteur, ici ça fait deux ans qu on ne bêche plus et mon mari croit que ça vient de la, franchement j ai presque à vie de mettre du gazon à la place. Merci pour tes conseils

    1. Bonjour,
      Vous pouvez continuer à incorporer du bon compost bien mûr pour nourrir la parcelle, même si vous ne passez plus le motoculteur en profondeur. Le compost fait partie de la lasagne avec les cartons, les feuilles, l’herbe de tonte, etc. et vous pouvez ajouter du broyat de feuillus si vous en avez.

  5. Je cherche mes paniers de bulbes enterrés dans mes parterres (ici de la récup de panier à plantes aquatiques), je mets de nouvelles tulipes, je referme le grillage, je replace le tout en terre en marquant l’emplacement avec un galet blanc le tour est joué

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *