Le syrphe est un insecte pollinisateur, « ami du jardinier », totalement inoffensif.
La larve du syrphe se nourrit essentiellement de pucerons mais parfois aussi des cochenilles, des psylles et des cicadelles.
Les syrphes
Les Syrphes sont une famille de mouches qui butinent les fleurs. Il en existe plusieurs centaines d’espèces!
On les reconnaît à leur petite taille et à leur vol parfois saccadé, avec des déplacements très rapides et aussi un vol stationnaire.
Ces mouches imitent souvent les formes et les couleurs des abeilles ou des guêpes : leur corps est rayé de brun et de jaune ou parfois totalement brun selon les espèces et la tête possède de grands yeux proéminents.
Pour de nombreux syrphes, les yeux du mâle sont rapprochés tandis que ceux de la femelle sont séparés.
On les connaît souvent moins bien que les abeilles et pourtant, les syrphes sont des pollinisateurs importants. On les observe souvent en été lorsqu’ils butinent les fleurs.
Les syrphes adultes se nourrissent, selon les espèces, de pollen et de nectar, sur une large gamme de fleurs.
La femelle pond durant sa vie d’adulte entre 2000 et 4500 œufs, sur les plantes infestées de pucerons. Ils sont le plus souvent isolés ou, parfois, pondus par deux, sur une large gamme d’espèces végétales.
A côté de cette coccinelle, un minuscule oeuf de syrphe, comme un grain de riz de 1mm.
La phase larvaire, pendant laquelle le syrphe se nourrit de pucerons dure 3 semaines environ. Ensuite, elle se métamorphose dans une « pupe » en forme de goutte d’eau (ce stade correspond par exemple à la chrysalide pour un papillon).
De la pupe sort un imago (= adulte).
Les larves de syrphes
La larve est semblable à une petite sangsue de 1 à 2 cm.
Une seule larve de syrphe peut manger entre 700 et 1200 pucerons et autres durant les 3 semaines que dure sa croissance (le nombre de pucerons consommés varie avec la température et l’humidité). Ces larves sont extrêmement voraces et se nourrissent de la plupart des espèces de pucerons.
La larve mange intégralement les plus petits pucerons mais pour les plus gros, elle aspire l‘intérieur de leur corps et recrachent la peau (on voit d’ailleurs des exuvies blanches qui restent sur la plante).
Elles sont donc de précieux auxiliaires dans la lutte biologique contre les pucerons.
La larve de Syrphe à croissants a un corps vert clair (ou parfois rose), aplati, avec une ligne plus claire sur le dos. Elle ressemble à une petite sangsue et se nourrit de pucerons. On ne peut pas la confondre avec une chenille car on ne distingue ni tête, ni pattes.
Cette autre larve de syrphe, qui ressemble à un asticot transparent avec des rayures marron (le contenu de son intestin est visible par transparence) est, sauf erreur de ma part, une larve de Syrphe ceinturé (Episyrphus balteatus).
Voici peut-être l’heureuse maman qui visite un grand nombre de fleurs.
Mon jardin en bourdonne, et je m’amuse à les identifier… j’avais déjà vu des oeufs blancs, croyant que c’était du ressort des pucerons, mais je n’ai jamais prêté attention à leurs larves. Ton article va m’aider à les repérer. Pour moi, ils sont vraiment le signe d’un jardin en bonne santé, même s’ils ne suffisent pas à manger tous les pucerons – et cette année, de ce côté, c’est l’abondance!
Merci et bon dimanche.
Encore un article bien utile et intéressant. Tu as vraiment l’oeil et tes photos sont superbes. Qu’est-ce que tu utilises comme appareil et objectif? Merci et bonne journée
Incroyable! J’identifie enfin ce que j’ai vu sur un rosier la semaine dernière… une sorte de chenille dodue sans pattes…. Les sorties au jardin sont pleins de belles découvertes. Merci beaucoup pour cet article !
tes articles sur les petites bêtes sont toujours si intéressants! merci du partage
bon dimanche Malo
Mon jardin en bourdonne, et je m’amuse à les identifier… j’avais déjà vu des oeufs blancs, croyant que c’était du ressort des pucerons, mais je n’ai jamais prêté attention à leurs larves. Ton article va m’aider à les repérer. Pour moi, ils sont vraiment le signe d’un jardin en bonne santé, même s’ils ne suffisent pas à manger tous les pucerons – et cette année, de ce côté, c’est l’abondance!
Merci et bon dimanche.
Encore un article bien utile et intéressant. Tu as vraiment l’oeil et tes photos sont superbes. Qu’est-ce que tu utilises comme appareil et objectif? Merci et bonne journée
Incroyable! J’identifie enfin ce que j’ai vu sur un rosier la semaine dernière… une sorte de chenille dodue sans pattes…. Les sorties au jardin sont pleins de belles découvertes. Merci beaucoup pour cet article !