Marre de désherber? Mes vivaces couvre-sol préférées

Un jardin sans entretien, ça n’existe pas!
La binette et l’huile de coude pour arracher à la main les « mauvaises herbes », c’est fastidieux et répétitif, et ça peut vite devenir ingérable! Le renouvellement régulier du paillage du commerce est coûteux et les bâches sont à proscrire selon moi.
Alors, le long des haies, sur les talus, à l’ombre des grands arbres, en bordure de massif, pour combler les vides dans les parterres,… Imitez Dame Nature et ne laissez pas le sol nu : Plantez des Vivaces couvre-sol!

Les avantages des vivaces couvre-sol

  • Un couvert végétal esthétique
  • Pas ou peu de désherbage
  • Meilleure infiltration de l’eau de pluie et maintient de l’humidité du sol (donc moins d’arrosages)
  • Sol aéré, décompacté, grâce aux racines et à la vie dans le sol.
  • Accueil de la faune et de la flore…

Les vivaces couvre-sol  formeront à terme une « couverture vivante » limitant considérablement la corvée de désherbage dans les massifs, ainsi que l’arrosage!

En effet, ces plantes basses et robustes couvrent rapidement le terrain qui leur est dévolu grâce à leurs racines drageonnantes ou rhizomateuses et elles forment des tapis tellement denses qu’elles étouffent les «mauvaises» herbes ou, à tout le moins, aident à en maîtriser l’expansion.
Chez moi, c’est la végétation qui limite le développement des herbes indésirables. L’arrachage manuel est épisodique. Je profite de mon jardin plus que je ne le nettoie! Quel bénéfice de temps et d’énergie!

Ma sélection de vivaces couvre-sol

Je vous propose donc dans cet article des vivaces couvre-sol qui dépassent rarement 30 cm de haut et s’étalent progressivement pour coloniser un maximum de surface sans forcément demander une forte densité de plantation au départ. Elles se divisent facilement pour garnir d’autres coins de jardin.

Ne mettez surtout pas de bâche en-dessous, cela empêcherait les plantes de marcotter pour couvrir toute la surface! Economisez le coût de la bâche et mettez cet argent dans plus de plantes!
Plus vous plantez serré (sans toutefois exagérer pour que chaque plante puisse se développer), plus rapidement l’espace sera couvert, plus vite l’action des couvre-sol sera efficace! Augmentez la densité si votre sol est pauvre.

En attendant que les vivaces poussent, le paillage est une solution qui cumule de nombreux avantages: il enrichit le sol en se décomposant, stimule sa vie microbienne, garde l’humidité du sol donc réduit les arrosages, et empêche les herbes indésirables de lever.
Mais cela peut représenter un budget conséquent si on veut en mettre partout et le renouveler de temps en temps.

1. Les incontournables Géranium vivaces

Mention spéciale pour le géranium macrorrhizum, en particulier ‘Spessart’ (blanc rosé) ou ‘Bevan’s Variety’ (rose vif). Pour moi, le vrai indispensable dans tous les jardins! C’est un tout-terrain : il s’adapte à toutes les expositions et dans presque tous les sols, sans demander jamais aucun entretien (même pas une taille par an!). Son beau feuillage est semi-persistant, ultra couvrant. C’est l’un des rares à pousser à l’ombre sèche, sur des talus, au pied des arbres ou des arbustes, le long des haies…
Il se développe très rapidement grâce à ses rhizomes charnus. Ses racines émettent une sorte de toxine empêchant la germination des graines naturellement présentes dans le sol. Plus esthétique, plus économique et plus efficace qu’une toile plastique, il couvrira des talus entiers!
Floraison pendant plus d’un mois, vers mai-juin.
Sous les fruitiers, ils ont l’avantage que le parfum du feuillage aromatique éloignera les parasites.

géranium macrorrhizum ‘Spessart’

Géranium cantabrigiense est aussi très efficace et sans aucun entretien! Floraison blanc à rose en mai-juin.

géranium cantabrigiense

En terrain frais, voire très humide, optez pour le géranium endressii qui fleurit tout l’été (juin à septembre)!
Attention, il n’aime pas les sécheresses prolongées!
La variété Beholder’s Eye a une floraison encore plus longue, rose plus soutenu.

G. endessii

Le géranium sanguineum a un développement plus étroit mais forme un couvre-sol efficace et sans aucun entretien!
En été, quand le feuillage semble fatigué, on peut éventuellement le couper à ras (voire carrément passer la tondeuse dessus) et un nouveau feuillage tout frais arrivera bien vite pour finir la saison. Floraison de juin à septembre.

géranium sanguineum striatum

2. Les épimédium ou « Fleur des elfes »

Je suis fan des épimedium, en particulier les variétés ‘Sulphureum‘, ‘Rubrum’, ‘Fronhleiten’, ‘Orange Konigin’… qui font d’efficaces couvre-sol avec un joli feuillage persistant, vert souvent teinté de rouge, qui prend de belles couleurs à l’automne et leurs délicates petites fleurs en avril.
L’entretien est facultatif…  On peut supprimer les plus vieilles feuilles pour mettre les petites fleurs en valeur.

hellébore épimedium carex

3. Les campanules des murs

Les campanules des mur (C. poscharskyana et C. portenschlagiana) sont très accommodantes. Les petites clochettes bleues ou blanches fleurissent longtemps et se plaisent dans les rocailles ou les bordures de massif exposés au soleil ou à mi-ombre.
Jamais aucun entretien! Il se ressème gentiment.

campanules des murs

4. Au soleil : Les stachys byzantina

Il aime le plein soleil! C’est une plante adaptée aux jardins secs et aux sols pauvres. Idéale en bordure de massif ou dans une rocaille sèche. De culture facile et très résistante au froid et aux intempéries.  Persistant ou semi-persistant.
Les feuilles épaisses, duveteuses, gris argenté, sont très douces au toucher. Les hampes florales portent des épis de fleurs violacées en été.
La touffe grossit progressivement mais ne devient jamais envahissante.  L’entretien se limite à supprimer les hampes florales fanées et, quand la touffe vieillit, la rajeunir en supprimant les vieilles tiges et le feuillage abîmé…
Très joli avec des lavandes, un rosier, des Armeria ou des œillets.

stachys byzantina (oreille d’ours)

5. Au soleil : Thym, sauge, romarin…

Thym commun, thym citron, thym serpolet… En sol bien drainé, même caillouteux, au soleil. Le Thym craint les excès d’humidité.
Plantez du thym au pied de vos pommiers palissés ou près de vos rosiers, en bordure du potager… Son feuillage aromatique éloigne les pucerons tandis que la floraison attire les insectes pollinisateurs.
Excellente plante couvre-sol pour les terrains calcaires et secs, et même dans les jardins de graviers. ou les talus rocailleux.
Mariez-les avec de belles sauges ou a un romarin rampant pour rester dans les aromatiques.

thym
cultures associées, le thym éloigne les pucerons

6. Les bergenia (plante des savetiers)

Moi je les aime beaucoup mais ils ne plaisent pas à tout le monde avec leurs grandes feuilles lustrées qui peuvent paraître artificielles et leurs fleurs d’avril sans beaucoup de finesse. Néanmoins, la touffe compacte formée par le feuillage persistant est efficace pour étouffer les adventices et certains se colorent joliment en automne! Les feuilles rondes et épaisses contrastent admirablement avec des feuillages plus découpés. Ils se développent doucement à l’aide de rhizomes charnus et se débrouillent sans entretien, si ce n’est éventuellement couper les fleurs fanées et l’une ou l’autre feuille sèche après l’hiver, et encore!
Peu exigeants en terme de sol et d’exposition, ils poussent partout sauf en sol détrempé.

bergenia inconnu près de l’aster ‘Monch’

7. L’ophiopogon noir

Très accommodante, cette vivace aux allures de graminée est très originale avec ses longues feuilles persistantes, presque noire.
Elle pousse aussi bien au soleil qu’à l’ombre des grands arbres.  Aucun entretien si ce n’est diviser la touffe de temps en temps pour en mettre à d’autres endroits du jardin! 😉

Les carex (laîches) sont aussi intéressantes, surtout les variétés panachées, plus lumineuses. Par exemple, Carex morrowii ‘Ice dance’, persistant, se développe rapidement par l’intermédiaire de rhizomes souterrains, surtout en sol riche et frais, au soleil ou à mi-ombre.

ophiopogon planiscapus nigrescens

8. La violette odorante

Un feuillage tapissant, semi-persistant, des fleurs au parfum envoûtant, une très longue floraison et plein de semis spontanés pour s’immiscer dans les petits trous disponibles…
En sol ordinaire, neutre et drainé, dans la pelouse, dans une rocaille, en bordure,… Au soleil ou à mi-ombre.

ravissantes violettes

9. L’alchemille commune (Alchemilla mollis)

Elle s’accommode tant du soleil que de la mi-ombre et convient parfaitement aux lisières de sous-bois comme aux bordures de massifs.
De juin à août, des nuages de petites fleurs jaune anisé surplombent le beau feuillage plissé qui retient les gouttes de pluie ou de rosée.
En été, quand le feuillage semble fatigué, on peut éventuellement le couper à ras et un nouveau feuillage tout frais arrivera bien vite pour finir la saison.  Se ressème raisonnablement.
Caduc à semi-persistant. Néanmoins, il n’apprécie pas les sécheresses prolongées qui l’affaiblissent.

Alchemilla mollis

10. Les bruyères

Une floraison mellifère hivernale, intéressante pour les abeilles, et un beau feuillage persistant qui forme un large coussin.
Avec une plantation soignée pour aider à la reprise, elles s’installent même dans des endroits difficiles, en terrain sec et venteux, ou en lisière de sous-bois. Sous les arbres, elles ne craignent pas le concurrence des racines.

bruyères (Erica x darleyensis)

11. En sol frais : Les persicaria bistorta ou persicaria affinis…

Persicaria bistorta ‘Superba’ ou Persicaria affinis ‘Darjeeling Red’ ou d’autre encore…  Elle apprécie un sol frais, au soleil ou à mi-ombre, et ne supporte pas la sécheresse prolongée. Les racines prennent bien la place mais le feuillage n’est pas persistant…
Il suffit de couper les hampes florales fanées.

persicaria bistorta ‘Superba’

12. En sol frais : Le bugle rampant (ajuga reptens)

Un feuillage persistant vert ou pourpre brillant. Il s’accommode de toute exposition, en tout sol fertile et pas trop sec.
Tout comme le géranium endressii, il apprécie particulièrement les sols argileux et humides.
Excellent accroche talus grâce à ses stolons qui colonisent rapidement à la manière d’un fraisier.
Fleurs bleues en épis, de juin à août.  Aucun entretien!

bugle (ajuga reptens)

13. Ambiance sous-bois : Le cyclamen de Naples

Illumine les sous-bois en fin de saison, avec des tapis de fleurs roses et mauves (clic).  Le feuillage est aussi intéressant!
Aucun entretien!

le beau feuillage des cyclamens de Naples (Cyclamen hederifolium)

14. A mi-ombre : Le lamier maculé blanc ou rose

Il aime la mi-ombre qu’il éclaire avec son feuillage maculé de blanc argenté. Feuillage semi-persistant et à croissance rapide. Il fleurit de mai à juillet et remonte un peu plus tard en saison.
Il apprécie un sol humifère mais se contente de peu.  Pas besoin de le tailler!
Il est bien moins envahissant que le lamier jaune dont il est difficile de se débarrasser…

lamium blanc (Lamium maculatum)

15. Ambiance sous-bois : Le Pachysandra terminalis

Plante d’ombre et de sous-bois, même sous de grands arbres avec la concurrence racinaire. Petites fleurs blanches au printemps. Feuillage persistant bien dense qui empêche la pousse des mauvaises herbes.
Evitez les sols calcaires et trop humides.
Comme la croissance est plus lente, plantez 5 pieds au m² pour couvrir la zone rapidement.
Il ne demande aucun entretien, juste découper les bords si il dépasse de ses limites.

pachysandra

16. A l’ombre : La petite pervenche (Vinca minor)

Pour les parties ombragées du jardin. Il en existe des variétés à fleurs bleues, blanches ou roses et même à feuillage panaché de crème comme ‘Aureo-variegata’ .
Elles galopent sous les arbres ou sur les talus ombragés difficiles d’accès. Réservez-les aux grands espaces, elles peuvent se montrer envahissantes!

pervenche (vinca minor)

17. Au soleil et au sec: ibéris sempervirens (corbeille d’argent)

Un coussin de feuillage persistant vert foncé qui fait de belles bordures basses toute l’année.
Floraison blanche, mellifère, de mars à mai, qui coïncide un temps avec celles des bulbes printaniers: mariez-les donc avec des narcisses, des tulipes, jacinthes, muscaris mais aussi Campanule des murs et véronique rampante
Parmi les différentes espèces vivaces, on trouve aussi iberis ‘Absolutely Amethyst’ (hauteur 30 cm, floraison violette en mai/juin), ‘Pink Ice’ (25 cm, fleurs roses d’avril à juin) ou ibéris gibraltarica, aux fleurs pouvant tirer sur le violet.
Très robuste, cette vivace couvre-sol pousse en tous sol bien drainé. Même si elle s’accommode de la mi-ombre, elle affectionne tout particulièrement le soleil ardent et ne craint pas du tout la sécheresse estivale. Au contraire, les ibéris ne supportent pas un excès d’humidité.
Un sol ordinaire, léger, bien drainé, même caillouteux.
Peu exigeants, les ibéris végétalisent les endroits arides et difficiles et conviennent bien en rocaille, en bordure ou sur un talus en plein soleil.
L’entretien se réduit à une taille pas top courte à la fin de la floraison pour que la plante garde belle allure.

ibéris sempervirens au pied d’un petit arbre, avec aubriètes et ceraistes

18. Au soleil et au sec: Alyssum saxatile (corbeille d’or)

Son feuillage forme un coussin tapissant, compact, duveteux, vert grisé qui se couvre d’un nuage de petites fleurs jaune très vif, au printemps!
En avril-mai, et parfois même jusqu’en juin, la généreuse floraison mellifère est appréciée des butineurs.
C’est une vivace couvre-sol persistante vraiment facile, résistante au froid hivernal et qui tolère parfaitement la sécheresse estivale. 
Elle apprécie le plein soleil et s’adapte en tout sol ordinaire et drainant, riche ou pauvre, légèrement acide, neutre ou calcaire, même caillouteux et sec. Très peu de terre lui suffit pour se développer.
Elle se sème entre les pierres et dans les joints d’un dallage…
Si l’on prend la peine de faire une taille légère en juin, pour éliminer les fleurs fanées, la floraison peut légèrement remonter en automne.
Après la floraison, rabattez-la d’un tiers pour garder une touffe arrondie.

Alyssum saxatile – Corbeille d’Or à fleurs jaunes

19. Au pied d’un arbre : Ceratostigma

Une vivace bien couvrante, avec une souche ligneuse, traçante, et dont la  magnifique floraison bleue gentiane est mise en valeur par les couleurs automnales du feuillage. Elle convient particulièrement bien au pied des arbres caducs.

Ceratostigma plumbaginoides, Dentelaire Bleue

20. Cerastium tomentosum

Cette vivace persistante à feuillage gris offre de jolies petites fleurs blanches de mai à juillet. Excellente résistance à la sécheresse, elle se plaira aussi bien au pied d’un grand arbre caduc que sur un talus ensoleillé…

Cerastium tomentosum, Ceraiste tomenteux – Corbeille d’argent,  Oreille de souris, Vivace pour le soleil, floraison blanc pur de mai à juillet, Fleur de 1 cm, non parfumée, Feuillage persistant argenté, port tapissant, H 10-15 cm x L 40 à 100 cm, Drageonnant, Rustique

Et vous, quelles sont vos vivaces couvre-sol indispensables?

43 commentaires sur “Marre de désherber? Mes vivaces couvre-sol préférées

  1. Mon préféré le géranium macrorhyzome une belle plante à l’épreuve de tout, facile à multiplier supporte tout, j’en fait des boutures à l infini je l adore!

  2. Bonjour,
    J’apprécie infiniment tous vos articles. Photos et textes sont toujours d’une clarté parfaite et donnent envie de se propulser au jardin !
    Geranium macrorrhizum et cantabrigiense ne risquent-ils pas d’étouffer les vivaces ou rosiers en place ??? Ils avancent telle une armée, occupent vite l’espace de belle façon. Je pense qu’il faut limiter manuellement ces intrépides et que c’est facile ??? Comment les domptez-vous ?!
    Belle journée Malo.

    1. Merci beaucoup! 😉
      Ces géraniums sont on ne peut plus faciles à limiter car les racines traçantes rampent en surface du sol. Il suffit donc de tirer dessus pour arracher une partie de la touffe sans se fatiguer! Et ainsi, si nécessaire, dégager le pied d’un rosier ou d’un arbuste qui a besoin de respirer…
      A l’inverse, le Houtttuynia cordata dont on ne sait plus se débarrasser une fois installé. L’aspérule odorante est superbe mais chaque morceau de racine oublié reprend de plus belle! Ou encore l’herbe aux goutteux (Aegopodium podagraria ‘variegatum’) qu’il faut surveiller régulièrement si on n’a pas de grands espaces illimités. Ceux-là je ne les conseillerais qu’à des jardiniers expérimentés.

      1. bonjour. comment gèrer le geranium maccrorhyzum quand on ne voit que ses racines brunes sur le sol? On arraché ou ….déjà merci pour vos conseils

  3. J’aime bien le géranium macrorrhizum mais il est assez haut. Cantabrienge est plus modeste 20-30 cm max : chez lui mon préféré est Biokovo (Blanc rosé).
    J’ajouterai à ta liste Veronica peduncularis et veronica armena (en sol bien sec pour cette dernière). Mais aussi à l’ombre d’arbuste : Pulmonaria (bcp de variétés) et Montia (Claytonia) sibrica. Merci pour ce joli article de fond. Bises

    1. Encore de belles propositions! Merci!
      J’ai oublié les Montia! Et aussi les lysimachia nummularia tiens! Il y en a tant!
      Et je ne connais pas le tolmia!
      Si on pense aux veronica, alors on peux ajouter les phlox, les aubriètes, alysses, arabis, erigeron… le choix est si vaste!
      Belle journée!

    2. bonjour. comment gèrer le geranium maccrorhyzum quand on ne voit que ses racines brunes sur le sol? On arraché ou ….déjà merci pour vos conseils

      1. Ils sont semi-persistants donc ils ne gardent qu’une partie de leur feuillage en hiver et refont de nouvelles feuilles au printemps.
        Cela dit, si les vôtres se font vieillissants, n’hésitez pas à les diviser, arrachez les racines en surnombre pour rajeunir les touffes, mettez-leur un peu de compost…. Et ce sera reparti pour 10 ans sans entretien ! 🙂

  4. J’ai à peu près les mêmes mais avec ces 2 dernières années de canicule les maccrorhysum pourtant plantés depuis longtemps ont vraiment soufferts et font des trous maintenant. Les autres géraniums se sont bien portés mais les Rozannes n’aiment pas la grosse chaleur et les miens ont vivoté cette année.
    Les maccrorhysum ne dérangent pas les autres plantes et s’arrachent très facilement.

    1. Les macrorrhyzum sont pourtant très costauds… Mais c’est vrai qu’au bout d’une bonne dizaine d’années ils peuvent s’essouffler. Peut-être refaire quelques boutures pour rajeunir les touffes?

  5. Bonjour Malo,J’ai aussi ces plantes chez moi avec plus ou moins de réussite. L’achillée mollis et le lamium blanc ne se plaisent pas et disparaissent la 2° année. La pervenche envahit les massifs et j’essaie maintenant de l’éradiquer. Rozanne et l’épimedium se comportent plus comme vivaces que comme couvre-sol.J’ai aussi le céraiste, l’aspérule odorante, la crucianelle, des petits fusains rampants, le lierre terrestre,la véronique multiblue, les fraisiers,le thym… bref tout ce qui me simplifie la tâche. J’aime bien désherber mais mon dos beaucoup moins.

    1. Que de jolis choix! Tous ces couvre-sol sont précieux!
      C’est vrai que la pervenche peut s’avérer envahissante! Etonnant pour l’achillée, elle est si facile!
      Pour les épimediums, en prenant soin de choisir les variétés persistantes les plus vigoureuses, on ne peut qu’être comblés! (il existe des épimediums caducs et de plus petit développement, ceux-là me déçoivent également).

    2. Super cet article ! Chez moi aussi mon grand tapis de géranium macrorhyzum se meure au centre suite aux fortes chaleurs. Mon rozanne ne s étend pas du tout et il ne fleurit plus. Dernièrement je voulais acheter des bruyères pour mettre au pied de mon bouleau, mais j étais incapable de choisir. Peux tu me guider ? Merci
      Lydie

  6. J’ai oublié l’érigeron karvinskianus qui se ressème partout (quelle chance! ce sont les seules touffes vertes dans ma pelouse paillasson), les ficoïdes qui végétalisent ma bande de sable près de la terrasse. L’année prochaine , je tente l’apténia: je suis en train de le bouturer (il est gélif )
    Je veux bien des conseils pour l’achillée : ensoleillement , sol, humidité…

    1. Bonjour,
      Petites questions. ..
      – le persicaria affinis peut il être planté dans un parterre de bulbes printaniers sans causer de dommages. Je recherche un couvre sol pour prendre leur relais.
      – idem avec les géraniums

      Merci et très bel article.

      1. Bonjour,
        Cela fonctionne très bien avec les géraniums.
        Avec les persicaria aussi mais notez tout de même que celles-ci aiment un sol qui reste assez frais tandis qu’un excès d’humidité nuira aux bulbes. Si votre sol est frais sans être trop humide, tentez le coup 😉

  7. j’ai aussi toutes ces variétés que tu préconises , par contre je me bats avec la pervenche très envahissante dans un massif où j’ai fait l’erreur dans planter un petit bout ! je n’arrête pas de l’arracher mais rien à faire …. en ce moment je l’ai recouverte de cartons (pas très joli) , crois-tu que çà va la faire disparaître ? j’en doute … car les racines sont toujours présentes !
    par contre, j’adore l’ophiopogon, mais long pour obtenir une belle touffe ! jamais contente la jardinière, toutes les autres plantes me donnent satisfaction.
    Merci beaucoup de tous tes articles, un régal de te lire,

  8. bonjour Malo
    J’ai à peu près tous ceux dont tu parles mais mon chouchou reste le géranium macrorrhizum qui est arrivé tout seul dans mon jardin il y a longtemps ..Il me sert à tout ,j’ en plante aussi lorsque je dois faire une plantation ultérieurement ,pour ne pas laisser la terre nue :il est très facile à arracher …Je ne le bouture pas ,je le divise et les morceaux reprennent avec une facilité déconcertante .
    J’en ai donné aussi beaucoup aux jardiniers amis qui ne savaient pas quoi mettre sous les arbres !
    bonne journée !

  9. Chez moi, le couvre-sol naturel, c’est l’égopode!!! Il n’a qu’un défaut : il étouffe tout le reste et il est impossible de l’arrêter… Sinon, le cyclamen me résiste, les renouées aussi, et le si joli Epimedium n’est pas à son aise. Les autres plantes ont droit de cité au jardin, même si j’ai beaucoup de peine avec l’odeur du Géranium macrorrhizum qui est pourtant bien vaillant!

  10. indispensable du moins ici dans le sud ouest : le PHLOMIS RUSSELIANA !! évidemment je valide tout le reste mais tous ne poussent pas les mêmes conditions : un ex , ici l’Aegopodium podagraria ne veut rien savoir … disparait dés la première année de plantation … (nombreux essais pourtant et dans différents endroits du jardin) donc le phlomis ne resisterait peut être aux brumes belges ? bises

  11. Bonjour Malo,
    Chez moi, c’est le géranium sanguineum qui m’agace vraiment ; je n’arrive pas à m’en débarrasser ! Avec les grosses chaleurs, certains géranium ont bien souffert par contre mais ils repartent aujourd’hui

    Certains Sedums sont super en couvre-sol, fleuris ou non …
    Bonne journée, bises.

  12. Un superbe article. Chez moi les géraniums endressi marchent bien aussi. J’utilise aussi pas mal de phlox subulata et de l’iberis sempervirens. Dans les massifs un peu plus ombragés les heucheras sont superbes comme couvre-sol. Dans mes coins très très secs ce sont les l’euphorbes myrsinites qui couvrent tout. Merci pour toutes ces informations bien utiles. Bisous et bonne journée

  13. A part la pervenche qui envahit tout et que je suis obligé d’arracher et le bugle, les plantes que tu cites ne se développent pas tellement chez moi.
    Chez moi, c’est le lierre qui pousse comme un fou. Je n’en suis plus maitre !
    Encore de la pluie ! Le soleil me manque déjà !

  14. elles sont toutes faciles à cultiver …..et à arracher
    pour moi la plus jolie ,à condition d’être à mi ombre , c’est le G.Rozanne, facile à multiplier , il suffit de diviser les racines , les autres méthodes ne marchent pas
    anne

  15. j’ai oublié de nommer le G.Endressi , qui pousse partout même à l’ombre claire , jolies fleurs roses de mai à fin juillet, on le rase à cette période ( ça tombe bien puisque cela correspond aux périodes de canicules ) puis en 15 jours le feuillage bien vert repousse et même parfois refleurit. C’est un très joli couvresol , qui s’arrache très facilement s’il devient envahissant

  16. Merci Malo pour cet article très complet. Chez moi, l’hélianthème fonctionne très bien plein sud en sol pauvre. Il forme un énorme coussin gris persistant rempli de magnifiques fleurs rouges qui semblent découpées dans du papier crépon au printemps.

    1. Merci pour ce témoignage! L’heliantheme sera donc un allié de nos futurs été de canicule! A retenir!
      Rien de tel que de partager ses expériences au jardin pour savoir que planter à l’avenir!

  17. Bonjour , j ai eu le malheur de planter une bouture de lamier jaune….et maintenant il envahit tout un massif. Je ne sais comment m en débarrasser. Si quelqu’un à des idées, je les prendrais!

    Aurélie

    1. C’est une véritable plaie celui-là dans un petit jardin! J’en ai aussi planté un petit tout au début et j’ai beau arracher dès que je le vois, depuis des années, il y en a toujours un peu. Mais j’arrive à le contenir, il reste dans le même coin…
      Dire que ceux à fleurs blanches ou roses sont si sages alors que j’aimerais qu’ils s’étendent plus vite! 😉
      Bon courage!

  18. Bonjour
    Merci pour ces mines d or d informations
    Pour une débutante comme moi c est plus que précieux et j ai déjà appliqués quelques uns de vos conseils.
    Petite question
    Où peut on trouver des semences de violettes , ayant déjà regardé dans certaines jardineries je n en trouve pas?
    Un grand merci

    1. Il y a une liste de Bonnes adresses sur le blog (colonne de droite) dont un paragraphe « semences », où vous pourriez peut-être en trouver…
      Sinon récolter des graines sur des plantes après la floraison et les semer en place…?
      Bonne recherche 😉

  19. bonjour Madame, je me permets de vous contacter car je suis à la recherche de conseils sur les couvres sol. Je recherche un/des couvre(s) sol à disposer sur une surface de plusieurs hectares, actuellement occupée par des prairies toutes très difficiles d’accès, non labourables (donc non nettoyables). Dans ce cadre, ma recherche s’oriente vers des couvres sol avec les caractéristiques suivantes : – hauteur maximum de 50cm (voire 100cm) à maturité – qui nécessitent un entretien très limité sur la durée – avec une prise rapide directement sur les mauvaises herbes existantes (si possible à semer plutôt qu’à planter) – pour terrains marécageux (pour partie). Enfin, toutes les parcelles sont exposées au gel l’hiver et aux très fortes chaleur l’été. Ma recherche inclue des couvre sols de type végétaux à semer/planter, ou non (ex. écorces de pins). Auriez-vous des conseils à me donner pour m’aider dans mes recherches? Je vous remercie.

    1. Bonjour,
      Je suis désolée mais je ne comprend pas la nécessité d’implanter un couvre-sol qui pourrait s’avérer invasive, sur plusieurs hectares de prairies humides…
      Ces milieux naturels doivent être un havre pour la petite faune et d’une grande richesse botanique! Précieux pour la biodiversité !

  20. À ajouter (pour moi), le trèfle (trifolium repens), mellifère, fixateur d’azote et tout joli au pied d’un rosier… J’ai malheureusement oublié le nom de celui que j’ai ici et qui pointe son nez et formera un joli coussin

  21. j’ai semé du thym rampant au lieu de gazon mais les mauvaises herbes poussent plus vite.. y’en a partout et je ne voit que quelques très petites feuilles de thym. Le thym aura t-il le dessus quand même? que faire? je suis découragée car j’ai 30 pieds par 30 pieds de semé! SVP que me conseillez-vous?

    1. Je ne sais vous dire si le thym parviendra à prendre le dessus au milieu des graminées. Avec le temps sans doute que oui si le sol et l ‘exposition leur convient bien… J’aurais plutôt désherbé, au moins en partie, et repiqué des plantes déjà un peu robustes…

  22. Ce sont de bons couvres sol même trop bons, ceux-ci sont sois trop haut ou possèdent des racines coriaces, devenant inesthétiques à la longue.
    Je préfère une végétation plus gazonnante et légère comme waldsteinia ternata, la sabine subulata ou le cymbalarium (plus long à se densifier) idéals pour la mi ombre.

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